LES ÉPOQUES
GALLO-ROMAINE
ET
MÉROVINGIENNE
AU
MUSÉE D'HISTOIRE ET D’ART - LUXEMBOURG
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SECTIONS GALLO-ROMAINE
ET MEROVINGIENNE :
SALLES 1-13
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GÉRARD THILL
LES ÉPOQUES
GALLO-ROMAINE
ET
MÉROVINGIENNE
AU
MUSÉE D'HISTOIRE ET D'ART - LUXEMBOURG
Guide illustré
© 1969 BY MUSÉE D'HISTOIRE ET D’ART, LUXEMBOURG
IMPRIMERIE ST-PAUL S. A., LUXEMBOURG
Le Musee d’Histoire et d’Art se trouve à l’endroit où passait jadis la grande voie romaine
d’Arlon à Trèves et en deçà de la première enceinte qui protégeait la bourgade médiévale. Celle-ci
était logée sur le prolongement du même éperon rocheux où le comte Sigefroi érigea son château-
fort au Xe siècle. Installé dans de vieilles demeures réaménagées au coeur d’un quartier pittoresque,
le musée héberge tout naturellement d’importantes collections historiques, archéologiques, folklo-
riques et artistiques provenant en majeure partie de l’ancienne ville-forteresse et du pays de Luxem-
bourg. Faute de place, il n’en peut présenter qu’une partie.
La préhistoire est représentée par des objets très nombreux, datant de tous les âges depuis le
paléolithique jusqu’à l’orée de notre ère.
Les époques de La ’Tène tardif et du début de la romanisation ont laissé une foule de témoignages
particulièrement intéressants provenant par exemple du fameux oppidum trévire du Titelberg ou
encore de tombes récemment découvertes près de Goeblange.
Un demi-millénaire d’occupation romaine nous a légué un matériel particulièrement volumineux
et vatié. Il a été trouvé dans des villas, des relais routiers, des sanctuaires, des nécropoles et des
fortins reliés entre eux par un dense réseau de diverticules; celui-ci fut rattaché aux grandes voies
qui traversaient notre pays (Arlon-Trèves, Metz-Trèves, Reims-Cologne). Monuments funéraires
et sculptures sur pierre, figurines en bronze et en terre cuite, poteries et verreries, monnaies et
accessoires de parure, outils et ustensiles multiples, tous nous parlent encore aujourd’hui de la vie
quotidienne d’une époque longtemps révolue.
La période mérovingienne à son tour est représentée chez nous par un mobilier funéraire très
important qui, à côté de bijoux précieux, comporte des armes, de la céramique, de la verrerie
et des appliques caractéristiques.
Notre promenade à travers une douzaine de salles, où sont disposés les objets datant de la fin du
Ier siècle avant J.-C. jusqu’au VIIIe siècle de notre ère, ne pourra malheureusement pas suivre un
chemin strictement chronologique. Cela sera peut-être possible d’ici quelques années, lorsque le
Musée seta enfin agrandi et aménagé selon des projets arrêtés depuis longtemps! Alors il se trouvera
probablement des visiteurs qui regretteront la formule actuelle, qui a sans doute le charme de
l’imprévu, même si elle ne se conforme pas toujours à un système rigoureusement uniforme.
SECTION GALLO-ROMAINE
Sall-= 1
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D
f* Elle est consacrée principalement à quelques aspects de la voirie antique. Une carte schématique
59 _ (éch. 1/75.000) montre au visiteur le réseau routier et les nombreux sites plus ou moins importants
qui sont à la base de nos riches collections archéologiques. L’un de ces sites est Dalheim, le «Ric-
ciacus» de la carte de Peutinger. Ce relais (mansio et mutatio), situé à 37 km de Trèves (cette distance
de XXV milles se lit sur l’imposante borne milliaire qui s’élève au milieu de la salle et fut érigée
sous l’empereur Fladrien en 121 près de Dalheim) sur la grande voie qui relia le chef-lieu des Tre-
vitres à celui des Médiomatriques, a livré une quantité énorme d’objets nécessaires aux voyageurs
et notamment aux cavaliers: accessoires de harnachement, passe-guides, clochettes, hipposandales,
appliques de chars, bref tout ce qui a trait au cheval et au véhicule y a été trouvé. Une vitrine montre
une petite sélection de ce matériel.
Est-il étonnant qu’Epona, la déesse gauloise des cavaliers et la protectrice de l’espèce chevaline
(Particulièrement fameuse en pays trévirel), ait joui d’une vénération spéciale dans les écuries et
les auberges de l’ancienne étape de route» Non moins de six sculptures sur pierre (parmi les dix
exposées) proviennent avec certitude de Dalheim ou de ses environs immédiats. Étant en partie
de qualité exceptionnelle, ces stèles ou statues représentent la divinité équestre tantôt assise de face,
tantôt à califourchon, sur un cheval marchant vers la droite ou vers la gauche. Tout comme les
déesses-mères — dont nous rencontrerons plus loin des statuettes trouvées à Dalheim —, Epona
présente des fruits ou des animaux comme attributs de la fécondité.
* Les numéros en marge du texte ainsi que les termes en caractères italiques renvoient aux planches,
À côté de fragments d’ex-voto en terre cuite et d’une charmante figurine en bronze (elle aussi de
Dalheim), cette salle contient un curieux bas-relief de la même divinité figurant à l’intérieur d’une
stèle-maison, sur le pignon de laquelle subsistent les deux lettres finales du nom de la déesse :
représentation fort estimée par les défenseurs de la thèse selon laquelle la divine écuyère aurait aussi
— ou plutôt — une signification funéraire.
Comme pendant pour ainsi dire du milliaire, se dresse un pilot de chêne avec embout en fer; il
servit avec d’autres d’assise au pont romain qui enjamba sur cinq piliers en pierre la Moselle entre
Stadtbredimus et Palzem, pour livrer passage à une route transversale reliant les voies de Metz-
Trèves sur les deux rives. De l’analyse dendrochronologique, faite par M. Ernst Hollstein de Trèves,
il résulte que notre arbre fut abattu vers 30 après J.-C. et qu’il intégra sans doute le pilotis vers la
même époque.
Salle 2
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Nous y trouvons des torses ou des statues fragmentaires représentant des divinités comme le
Vulcain assis de Lenningen ou le Sucellus-Silvanus de Lorentzweiler.
Au centre de la pièce, on voit un de nos trois piédeszaux à quatre divinités. Celui-ci provient des fon-
dations de l’église de Leudelange où jusqu’en 1879 Cérès, Mercure, Hercule et Apollon servirent
à leur façon le «seul vrai Dieu». Chez nous, cela est encore le cas actuellement pour de semblables
«autels païens», dont les divinités soutiennent, telles des caryatides, les lourdes tables d’autels des
églises de Berdorf ou de Schônberg près de Kehlen (le Hercule figurant sur l’ara de ce dernier
sanctuaire a été longtemps vénéré sous le vocable de saint Antoine l’Ermite, comme l’atteste encore
une inscription curieuse!). Récemment la restauration du maître-autel de la vieille chapelle de
Fennange nous a entichis d’une pierre analogue, montrant sur les quatre côtés les têtes de divinités,
peut-être Hercule, Minerve, Diane et Mercure (?).
Sur une dalle en pierre, on peut lire une inscription votive du Ile s., fort soignée et intéressante,
en l'honneur de la maison impériale, du dieu Veraudunus et d’Inciona. Elle provient du Widden-
berg, cette élévation massive (étendue:2500 x1500 m; altitude: 390 m) qui domine la jonction
des routes principales de Metz à Trèves et d’Arlon à Trèves. Couronné de forêts, abondant en
eau et en pierre de qualité, ce mont, appelé jadis Wirdenberg, tient son nom du dieu régional
Veraudunus, comme peut-être Verdun et Virton. Une plaquette en bronze de ce site porte une
dédicace votive au même génie local et à Lenus Mars, protecteur des tribus trévires et dieu
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guérisseur, ainsi qu’à Inciona, sa compagne, peut-être nymphe sourcière ou déesse-mère. Une
très belle bague cultuelle en cristal de roche, une pan/ère terrassant un cygne et plusieurs autres
trouvailles du même genre font penser qu’un sanctuaire se trouvait jadis sur le Widdenberg.
Comme les travaux de la terre, du bois, des métaux et du bâtiment furent placés sous la protection
de quelques divinités figurant dans cette salle, nous avons disposé dans des vitrines des outils
de paysan, de charpentier, de forgeron, d’orfèvre et de maçon, provenant de la station de Dalheim
ou encore de villas rustiques comme celles de Dickweiler et de Bilsdorf. Avant de poursuivre
notre chemin, arrêtons-nous un moment devant le fronton cintré d’un monument funéraire trouvé
à Arlon: son relief réaliste représente la Lome Capitoline allaitant Romulus et Remus, sujet qui
influença sans doute le jugement élogieux que porta le savant Alexandre Wiltheim sur la facture
de l’oeuvre.
Salle 3
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Parmi les nombreuses sculptures de cette salle, certes toutes intéressantes, nous n’en retiendrons
que quelques-unes. Au milieu de la pièce on peut admirer la belle pierre à quatre divinités (Junon,
Mercure, Hercule et Minerve) qui fut découverte en 1828 sous le maître-autel de l’église d’Amber-
loup (près de Bastogne). Au-dessus de ce socle se dresse une colonne, qui à son tour est couronnée
d’un Jupiter cavalier terrassant un monstre anguipède. Ce dernier groupe est originaire de Dalheim,
site qui a fourni, comme le Titelberg, plusieurs figurations semblables: sans vouloir reprendre
l’éternelle discussion quant à la signification profonde de ces monuments fort populaires chez nous,
on peut admettre avec Emile Thevenot qu’ils symbolisent — comme plus tard la lutte de saint
Georges contre le Démon — l’antagonisme des forces qui régissent le monde: lumière-ombre,
eau-sécheresse, fécondité-stérilité.
Le bloc d’un monument funéraire représente un couple: l’épouse porte un flacon et à sa droite le
mari tient une bourse à la main. Sur la face latérale droite est gravée une espèce d’herminette
appelée «ascia», symbole funéraire typique; sur le côté gauche se voit un cadran soleil, probable-
ment de facture plus moderne.
Peut-on rester insensible au charme de la petite danseuse qui, bien que légèrement estropiée, a l’air
de s’ébattre encore dans la vallée ombreuse de Septfontaines, d’où elle nous est venue?
Dans une vitrine de cette salle sont disposés des accessoires de filage et de tissage, (fusaïoles et
pesons), des pions pour jeux d’enfants, etc.
Salle 4
À gauche nous voyons une pierre tumulaire trouvée à Hostert-Niederanven (l’antique Andethana).
M. Secundius Secundinus la fit jadis ériger pour son épouse Gallia Varicillus et pour lui-même.
Le titulus, assez soigné, est encadré de boucliers d’amazone et semble dater de la première moitié
du IIIe siècle.
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Au fond de la salle se trouve une galerie de têtes et de bustes, où se distinguent un beau marbre de
Strassen, le dieu Terminus un peu farouche de Luxembourg-Pfaffenthal ou encore la déesse Ros-
merta qui partageait avec son parèdre Mercure un sanctuaire à la sortie de l’antique Ricciacus-
Dalheim. Ce dernier site a fourni, avec le Titelberg, la majorité des déesses-mères qui peuplent les
tablettes de cette salle.
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Ces matrones bonasses, drapées, assises de face sur un siège, parfois dans une niche, tiennent sur
le giron des attributs de la fécondité, à laquelle elles semblent présider, p. ex. des fruits ou un animal.
Modestes créations de tailleurs de pierre locaux, elles ne devaient manquer dans aucun foyer, où
elles étaient invoquées pour la prospérité en ce monde et la protection jusque dans l’au-delà.
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Dans cette salle, comme dans la suivante, se voient aussi les curieuses s/è/es-maisons qui sont assez
fréquentes chez nous dans les régions qui touchent au pays des Médiomatriques. Cabanes, demeures
ou sanctuaires en miniature, elles semblent avoir servi de laraires ou de couronnements à urne. Les
ouvertures pratiquées dans leur base et permettant des libations, parlent en faveur de cette hypo-
thèse.
Qui dit foyer, culte domestique et culte des morts, pense automatiquement à /’éclairage antique.
Aussi trouvera-t-on ici dans une vitrine un choix de lampes à huile en terre cuite (sans disque, à
disque décoré et du type dit «Firma»); de frustes lampes en fer avec crochet et chaîne de suspension y
voisinent avec des lampes en bronze plus luxueuses (dont une, fort belle, provient d’une des rares
tombes à inhumation du Ile s. dégagée à Ellange); des bougeoirs en terre cuite, un petit chande-
lier-trépied en bronze ainsi qu’une verseuse à huile complètent cet ensemble.
Salle 5
Nous y rencontrons d’autres stèles-maisons, des déesses-mères et de petits autels laraires. Parmi
23 les derniers, il y en a un dédié à Mercure, originaire de Dalheim. La série des 7é/es seu/ptées d’un style
Le.
assez «baroque» provient du temple de Hiéromont-Gérouville (Province du Luxembourg belge).
Voici un bloc sculpté qui faisait partie de la fameuse collection que le gouverneur de Mansfeld avait
réunie dans son palais de Luxembourg-Clausen au XVIe s. Il s’agit du couronnement mutilé d’un
pilier funéraire qui montre sous des arcades trois faces décorées de reliefs. Sur la face principale
nous assistons à un repas funéraire (au-dessous d’une inscription incomplète), sur la face gauche
au confectionnement d’un ballot, sur la face droite à une scène de #oi/ette féminine.
Dans une vitrine voisine sont disposés des ustensiles de toilette, de chirurgie et de repas ainsi que
25 des objets de parure: miroirs, peignes, épingles à cheveux; spatules, sondes, cachet
26 d’oculiste; bracelets, bagues, intailles, fourchettes, couteaux, cuillers, etc.
28-35
Une vitrine spéciale est réservée à une sélection des fbu/es dont le Musée possède plus de mille
exemplaires. Espèce d’épingle de sûreté à la fois utilitaire et décorative, la fibule change
avec la mode et devient ainsi un indice chronologique précieux. Celles qui sont exposées ici s’éche-
lonnent de l’époque de La Tène jusqu’à la fin de la domination romaine. Variées quant à la forme,
à la technique (ressort ou charnière) et à la matière (argent; bronze souvent émaillé, argenté ou
étamé; fer); parfois munies d’une inscription (p. ex. VENIO SI DAS); souvent elles sont zoomorphes;
les divers types devaient répondre à tous les goûts.
Passons devant une vitrine garnie de fragments de sculptures; une main colossale, munie d’une
bague, provient du sanctuaire de Steinsel et retiendra sans doute notre attention.
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À notre gauche, deux têtes de ons funéraires (?) flanquent une porte; l’une est originaire de Len-
ningen, l’autre sort de la tour de l’église de Schuttrange; elle y était encastrée durant des siècles,
comme d’autres sculptures romaines le sont encore aujourd’hui ailleurs, par exemple dans la
tour de Vichten ou le choeur d’Ospern.
À droite, à cheval entre les salles 4 et 5, deux vitrines montrent quelques types du monnayage
antique: monnaies ganloises (particulièrement nombreuses chez nous), monnaies républicaines et
impériales.
Une vitrine murale est consacrée au commerce: on y voit des balances romaines (la statera à fléau
asymétrique et à plateau unique ainsi que la bilanx à deux plateaux), des pesons et des poids.
L'écriture y est aussi évoquée par des styles, c’est-à-dire des poinçons destinés à graver dans des
tablettes enduites de cire, un encrier et des graffites.
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À côté se trouve le bloc d’un monument funéraire trouvé à Luxembourg, dont un relief représente
une scène de co7p/oir avec plusieurs personnages vêtus à la mode indigène, facilement reconnaissa-
ble au capuchon dit cucullus.
Salle 6
vu.
À notre droite, il y a le fragment d’un monument funéraire trouvé à Berbourg, peut-être celui d’un
tonnelier et de sa femme. L'inscription sur la face principale nous rappelle les noms du couple
Cletustus-Eburia qui est représenté au-dessus dans une niche. Le côté latéral gauche montre une
scène d'atelier où l’on distingue des artisans au travail, des tonneaux et une série d’outils: hermi-
nette, ciseaux, etc. À notre gauche, une Minerve se dresse sur un bloc mutilé provenant de Luxem-
bourg et dont les trois autres faces étaient elles aussi décorées de divinités.
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Artêtons-nous un instant devant un relief tronqué découvert à Remerschen qui représente un
vigneron penché sur un baquet cylindrique, entre deux ceps de vigne soutenus par des échalas.
Notre regard glissera d’ici vers la salle 10, dont le centre est occupé par un beau relief provenant
sans doute lui aussi d’un monument situé à l’époque romaine sur les hauteurs qui dominent la
Moselle près de Remerschen. lits, la personnification de la vigne, y occupe une position centrale
entre des rinceaux de vigne chargés de grappes, deux «génies» vendangeurs et deux échassiers
maraudeurs. Ce bloc de pierre fut creusé à l’époque mérovingienne pour servir de sarcophage à
un chef franc inhumé près d’Emerange: c’est à ce titre que nous y reviendrons plus tard.
Nombreux sont les outils vizico/es trouvés chez nous surtout dans la vallée mosellane. La forme de
certains d’entre eux, notamment celle des serpettes à croc unique ou les serpes à dos tranchant, a si
peu évolué au cours des âges qu’il est souvent difficile de les distinguer d’ustensiles employés
jusqu’à l’adoption du sécateur vers la fin du siècle dernier.
Dans le passage se dresse un autel découvert à Altrier, un de nos sites les plus importants; il est
dédié à Jupiter, comme l’indiquent l’inscription votive I(ovi) O(ptimo) M(aximo) sur l’antica ainsi
que les emblèmes décorant les autres côtés du bloc.
Face au passage, trois vitrines présentent une sélection de notre verrerie romaine, dont l’ensemble
le plus important provient de Steinfort: des buires, des coupes, une bouteille céphalomorphe, etc.
La merveilleuse coupe mosaïquée accompagnait dans une tombe de Hellange le masque en bronze
10
43 non moins admirable que nous verrons plus tard. Mentionnons encore l’élégant gobe/e* à pied de
4 Junglinster; une bouteille ansée de Steinfort; un bol côtelé polychrome; une aryballe de Strassen ;
une phiale côtelée de Wasserbillig; des urnes cinéraires, des bouteilles à panse sphérique ou carrée
et des lacrymatoires. (On pourra apprendre tous les détails désirables sur les 131 técipients ainsi
que la douzaine d’objets de parure en verre conservés au Musée dans le catalogue spécial consacré
à la verrerie de l’époque romaine).
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Dans la niche voisine sont rangées des figurines en terre cuite dont le Musée possède plus de cinq
cents exemplaires. Déesses-mères ou autres divinités familières (comme Minerve, Fortune, Vénus ou
Mercure) ayant leur place dans un coin du laraire domestique, ex-voto, jouets et cadeaux de nais-
sance ou de mariage. ces statuettes sont d’un style assez fruste. La plupart d’entre elles proviennent
d’Altrier, où probablement une partie d’entre elles fut aussi produite; d’autres furent trouvées à
Martelange, à Dalheim et ailleurs. Une Minerve (avec fruits!) de Niederwampach porte sur le dos
la marque du potier Fidelis, tout comme une autre figurine représentant une Mafer, trouvée au
Titelbere.
En face nous voyons un fronton semi-cylindrique d’un cippe funéraire dont l’inscription, dite «sub
asciay, nous révèle qu’il fut érigé pour Primanius Primitivus et son épouse Matus par leurs enfants.
Comme d’autres monuments, celui-ci fut dégagé en 1671 de l’enceinte antique d’Arlon et transporté
à Luxembourg, où il était encastré dans la maison Neunheuser jusqu’à une date récente.
À signaler encore deux têtes de Catiatides de Géromont.
Salles 7 et 8
Au milieu de la salle 7, au croisement pour ainsi dire de quatre pièces, se dresse une colonnette
surmontée de têtes accolées, deux barbues (Hercule?) et deux imberbes (Mercure?), qui regardent
en direction opposée. Provenant de Bascharage, non loin du Titelberg, cette pierre marquait peut-
Être un carrefour antique.
[ci s'imposent à nos yeux des fragments d’en/ablements et des blocs sculptés en partie colossaux qui
viennent de monuments situés jadis à Dalheim, à Mersch et à Wasserbillig. Ils sont décorés de rin-
ceaux de vigne, de bouquets d’acanthe ou encore de motifs géométriques, comme par exemple de
losanges et de rosettes qu’on trouve souvent sur les faces postérieures de piliers funéraires.
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Les pierres de Mersch ont été ressuscitées au milieu du XIXe s. des fondations de l’ancienne église
où elles avaient été remployées au Moyen-Age. Il est très probable que dans l’Antiquité elles firent
partie de constructions importantes situées dans le voisinage de la villa «op Mies». Celle-ci, occupée
du Ier au IVe s., devait être fort imposante, comme on peut en juger d’après les plans des fouilles
de 1966 qui sont exposés ici. Elle disposait d’un chauffage par hypocauste (reconstitué en nature
dans un coin de la salle), de pavements de mosaïque, d’enduits à fresque et avant tout d’un immense
bassin d’eau d’une contenance de 385 m3.
4
Il n’est pas impossible que cette villa ait servi à la fin du Ier s. de villégiature à un officier-prêtre, ce
dont semble faire foi la fameuse et belle zwscripzion exposée ici: Flamine d’Auguste et de Lenus
Mars pour cinq ans, ce Romain était en même temps préfet de la cohorte de cavalerie espagnole,
tribun militaire de la IXe légion dite «Hispana» et de l’aile augustéenne de la cavalerie légère
des Vocontiens.
Er
Regardons encore plusieurs têtes en pierre et d’autres inscriptions funéraires provenant de Mersch
et revenons sur nos pas! Avant d’entrer dans la salle 9, jetons un regard vers une corniche qui, tel
un chapiteau, couronne un pilier carré à gauche de la porte: elle aussi vient de Mersch; sur trois
côtés l’on voit s’ébattre des monstres marins, comme cela arrive souvent sur des monuments funé-
raires antiques: souvenir du cortège funèbre qui accompagnait les ombres des trépassés traversant
le fleuve infernal, le Styx, dans la barque de Charon.
Salle 9
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À gauche, une longue vitrine murale nous offre une sélection de gobelets noirs lustrés, mais surtout
de céramique dite «#erra sigi/lata». Cette vaisselle de luxe, imitant initialement celle en argent,
abonde chez nous. Elle se caractérise par une pâte dure et une couverte d’un rouge brillant. Souvent
ornée de figures en relief et munie de la marque du fabricant, elle permet une datation assez précise.
De grands bols à reliefs, des coupes, des tasses, des plats, des cruches, des mortiers, des encriers, bref,
les espèces les plus diverses de cette période exposées ici ont été fabriquées dans les officines soit
de l’Italie, soit de la Gaule méridionale et centrale, du Rhin, ou encore d’Argonne. La terre sigillée
fut importée chez nous à partir de la fin du Ier s. avant J. C. jusqu’au IVe s. de notre ère. Les pièces
17
les mieux conservées font partie du mobilier funéraire, par exemple dans les nécropoles du Titel-
berg, du Marscherwald et de Steinfort.
Une petite vitrine murale contient un choix d’une trentaine d’estampilles de potiers sur terre
sigillée; d’autres renferment des fragments et des moules particulièrement intéressants.
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La «ferra belgica» est montrée dans des vitrines voisines. Apparentée à la fois aux types indigènes
de l’époque de La Tène et influencée par la technique de la vaisselle récemment importée d’Italie,
cette céramique (rubra ou nigra) est d’excellente qualité au Ier siècle après J.-C. Elle est particu-
lièrement abondante sur nos sites datant de cette époque, par exemple le Ti/e/berg, Goeblange et
Nospelt. Une cinquantaine de sigles de potiers belges différents figurent dans nos collections.
Mentionnons également un grand vase gris, décoré de scènes de chasse; fabriqué probablement à
Lavoye, il fut trouvé au Tossenberg entre Strassen et Mamer.
Dans la même vitrine figure encore, entre autres, de la céramique «marbrée» qui fut fabriquée surtout
à Speichet pendant le Bas-Empire.
Les fouilles récentes entreprises par M. Georges Kayser en collaboration avec le Musée, ont permis
de garnir sept vitrines du mobilier extraordinaire qu’ont fourni quatre tombes de nobles cavaliers
trévires dont les cendres furent enterrées entre 15 à 10 avant J.-C. au lieu dit «Scheierheck», une
forêt située près de Goeblange et Nospelt. Cet ensemble comporte au total 150 objets, sans parler
des fragments de quelques 70 poteries non exposées.
La céramique se rattache encore en partie à la tradition indigène de l’époque de La Tène, comme
par exemple la vaisselle noire et grise; en partie, elle est d’importation italique, comme c’est le cas
des amphores, de cruches à une ou deux anses, des gobelets marqués HILARVS-ACO ou des rares
exemplaires en terre sigillée arétine; en partie, elle imite déjà cette dernière espèce et devient de la
«terra belgica», comme c’est le cas pour certains plats rouges ou gris. Plusieurs tonneaux ou dolia,
d’une contenance de 80 à 130 litres, sortent sans doute d’ateliers provinciaux.
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La vaisselle en bronze est en majeure partie importée d’Italie, par exemple les passoires et casse-
tolles fabriquées à Capoue, les bassines, la situle, les belles oenochoés et la patelle à col de cygne.
En revanche, le grand chaudron ainsi que les fourreaux ajourés de fières épées sont l’oeuvre de
bronziers gaulois. Il en va de même pour les cerceaux à reliefs et les appliques ajourées des baquets
en bois, rarement aussi bien conservés que les nôtres. Impossible de s’arrêter à chacune de ces pièces
fort intéressantes, qu’il s’agisse des éperons, des ombilics de boucliers, des lances, etc.
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CS
Une grande vitrine reconstitue pour ainsi dire un ce//ier de ces T'révires qui ne faisaient pas fi du vin
importé ni de la bonne chère, à en juger d’après les restes de quartiers de sangliers trouvés dans les
tombes.
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La tombe D est reconstituée fidèlement dans un coin de la salle. Un coutelas à côté d’ossements de
sanglier voisine avec une corne à boire et pourrait évoquer une scène d’orgie gauloise telle que
Jules César la décrit dans ses Commentaires de la Guerre des Gaules (VI, 28).
Une dizaine de sites archéologiques ont été découverts et fouillés dans les environs immédiats de
Nospelt, par exemple une villa romaine importante au lieu-dit «Miecher» (elle a été consolidée et
peut être visitée!); une villa romaine et des tombelles mérovingiennes «op Telpeschholz»; une né-
cropole romaine «op Tonn» (Ier et Ile s.: une sélection du mobilier est exposée au deuxième étage
du Musée); dans un cimetière situé au «Kreckelbierg», on a dégagé notamment une tombe fort
riche datant de la deuxième décade du Ier s.: céramique sigillée arétine des fameux ateliers de Cn.
Âteius et de son affranchi Xanthus; amphores et cræches importées, poterie belge très fine, monnaies
de l’empereur Auguste, fibules, etc. Les plus belles pièces de cet ensemble sont exposées ici.
Salle 10
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3
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Attirés par le beau torse en marbre blanc qui représente Vénus, oeuvre hellénistique ou réplique de
l'époque romaine, nous nous engageons dans le cabinet des médailles qui offre aux yeux des ama-
teurs une sélection de plus de 30.000 monnaies, médailles et bijoux conservés au Musée (des cata-
logues spéciaux consacrés à nos collections monétaires sont disponibles!).
En rebroussant chemin, nous nous arrêtons devant l’admirable masque en bronze d’une forte ex-
pressivité, qui fut découvert dans une tombe de Hellange en même temps que plusieurs verres,
dont la belle coupe mosaïquée mentionnée plus haut.
Le très grand vase en marbre blanc, d’un galbe bien tourné, fut mis au jour récemment par une
pelle mécanique près de Biwer.
Salle 11
63 Dans le passage, deux vitrines murales sont garnies de quelques douzaines de figurines en bronze,
trouvées en majeure partie au Luxembourg, notamment à Dalheim. Si certaines sont d’un style
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67-68
assez fruste, d’autres sont fort jolies ou du moins très intéressantes. Elles représentent ou bien des
divinités comme Jupiter, Mercure, Minerve et Vénus; ou bien des animaux — le plus souvent des
attributs de dieux comme le coq, le bouc ou le sanglier. Des photos au-dessus de ces vitrines
montrent des statues en bronze de Jupiter et de Minerve découvertes à Dalheim au siècle passé et
jugées assez belles pour être acquises par le Louvre où l’on peut les admirer encore aujourd’hui en
compagnie d’autres trouvailles provenant de chez nous.
À droite sont disposés les plus intéressants des 22 blocs sculptés appartenant à des monuments
funéraires du type à pilier, à cippe demi-cylindrique et mausolée; ils ont été dégagés en 1962 et
1965 à Luxembourg-Fetschenhof, à proximité du Fort Rumigny construit par Vauban en 1685.
Notre reconstitution suggère un aspect possible plutôt qu’elle ne vise à l’imposer.
A
Non loin de ces blocs se trouve une pierre assez dégradée, qui ne manque cependant pas d’intérêt.
Elle fut retrouvée en 1965 lors des travaux de transformation de l’ancien collège des Jésuites. Jadis
elle faisait partie, comme d’ailleurs bien d’autres de nos monuments antiques, d’abord de la collec-
tion réunie à la fin du XVIe s. par le gouverneur d’Espagne Pierre-Ernest de Mansfeld dans son
splendide palais de Luxembourg-Clausen, puis du musée installé dans le jardin du collège des
Jésuites par le premier archéologue luxembourgeois, le Père Alexandre Wiltheim (1604-1684).
Dans la suite, la pierre fut mutilée et remployée comme couronnement de la niche qui pendant
presque trois siècles abritait la madone dans la cour d’honneur du même bâtiment.
GH
Grâce aux dessins et à la description en latin des reliefs dans le «Luxemburgum Romanum» de
Wiltheim, il nous a été possible de reconnaître l’aspect primitif de ce bloc, qui était le couronne-
ment d’un pilier funéraire du genre arlonais. La maquette suspendue au-dessus de lui montre à
«l’endroit» les dessins figurant à «l’envers» dans l’atlas accompagnant le manuscrit de Wiltheim.
Sur le côté droit: scène d’un repas funéraire, dont la partie centrale est conservée et délimitée par
les deux traits sur la photo de la maquette. La face antérieure représente des monstres matins.
Au fond de la niche, on aperçoit deux «génies» ou «amours». Cette niche, jadis plus profonde
et ornée de rosaces, figure sur un dessin du manuscrit proprement dit. Le côté gauche montre
trois «sourciers», prospecteurs de métaux selon Wiltheim, qui conclut que ce monument était
celui d’un «comes metallorum». Nous pensons plus banalement y voir trois paysans travaillant
à la houe; aussi le monument semble-t-il plutôt appartenir à un riche propriétaire terrien. En haut
le bloc garde les traces d’un «loculus», c’est-à-dire un creux qui abritait jadis l’urne cinéraire du
défunt.
15
Dans cette même salle se trouve aussi une sélection faite parmi les nombreux objets mmérovingiens trouvés dans
notre pays; nous y reviendrons à la fin de cette visite guidée.
Pour le moment, nous traversons encore une fois les salles 6 et 7 pour nous diriger vers les dernières
salles de la section gallo-romaine.
Chemin faisant, nous regardons un monument funéraire de basse époque, dégagé au bord de la
Moselle près de Wintrange. La face montre les bustes assez frustes d’un couple, dont les cendres
étaient scellées dans une urne de plomb; celle-ci épousait la forme de la niche qu’un miroir fait
voir à l’arrière du bloc.
81
Dans le voisinage est accrochée une plaque de marbre, trouvée à Ettelbruck, dont l’irscripzion paléo-
chrétienne datant du début du Ve siècle nous parle du décès d’un homme âgé de 38 ans, regretté par
son épouse Dalmatia.
Salle 13
73
Cette salle, réservée exclusivement à des objets provenant du T7/e/berg, est pour ainsi dire un résumé
chronologique et typologique des trouvailles archéologiques d’époque romaine qu’il est possible
de faire sur notre territoire.
Au hasard de notre promenade, nous avons déjà rencontré dans diverses salles des objets de ce site,
notamment des pierres sculptées. Voici maintenant une moisson plus abondante, recueillie en
majeure partie par M. Franz Erpelding, un amateur dans la meilleure acceptation du terme, et
complétée par des donations (celle de M. Henri Niederkorn p. ex.), des acquisitions et des fouilles
récentes effectuées par le Musée.
Le Titelberg, en patois «Tetelbierg», est un promontoire à couches ferrugineuses dont le vaste
plateau (altitude: 400; superficie: 50 ha) domine la vallée de la Chiers à la pointe sud-ouest du
Luxembourg, c’est-à-dire dans le bassin minier, où se concentre aujourd’hui l’industrie métallur-
gique.
Le site fut occupé dès l’âge de la pierre, comme le prouve un choix de silex disposés dans une vi-
trine. L'homme de l’âge du fer trouva dans ce refuge fortifié par la nature des conditions de vie
idéales: minerai, eau et combustible en abondance. La présence de poteries, de fibules et de mon-
naies gauloises (quelque 2000 pièces de 30 peuplades et de 90 types différents, dont probablement un
16
type local, ont été enregistrées) témoignent de la prospérité et des relations commerciales de l’op-
pidum trévire que défendait une formidable enceinte du type «murus gallicus», longue de 2700 m.
À peine romanisée, la bourgade semble avoir atteint son apogée vers le début de notre ère. La
présence de potiers, de verriers, de bronziers et d’autres artisans a été démontrée pour la période
gallo-romaine. Dans les vitrines, les témoignages de leurs productions locales ne font d’ailleurs pas
défaut.
78-79
35
75-77
La grande masse des objets est arrivée cependant au T'telberg grâce aux commerçants; ceux-ci
purent emprunter les chemins de raccordement qui relièrent le promontoire aux grandes voies
d’Arlon à Trèves et de Metz à Trèves. Témoins les nombreux gobelets d’un noir lustré, la vaisselle
en Zerre sigillée fort variée avec plusieurs douzaines d’estampilles diverses, la «/erre belge» aux formes
et teintes particulièrement belles ; la céramique lourde, la profusion de cruches, la poterie commune.
Quelques gobelers à dépressions, un pot à miel avec graffiti, un gobelet Aco sont parmi les pièces les
plus rares. Beaucoup de ces vases gisaient dans des tombes à incinération du premier siècle de
notre ère; le mobilier funéraire de quelques-unes d’entre elles est regroupé dans une vitrine.
La quantité et la diversité des fibules (quelque 300) ont permis l’établissement d’une typologie
intéressante (cf. catalogue spécial).
Une vitrine contient quelques-unes des milliers de monnaies gauloises et romaines trouvées sur
ce site, qui ne cesse d’en offrir aux glaneurs d’aujourd’hui.
Les nombreux 0on/i/s (par exemple ceux d’un potier), ustensiles et petits objets en métal, en os,
en verre, en terre cuite, etc. illustrent l’artisanat et la vie quotidienne des habitants antiques du
Titelberg. Plusieurs figurations de divinités, généralement mutilées, comme une Epona, une déesse-
mère et un Jupiter au géant se groupent autour du sanglier impressionnant qui emplit la niche
centrale de la vitrine de fond (hélas, il ne s’agit que d’un moulage, l’original de ce superbe animal
se trouve au Louvre!).
71
Le très bel au/e/, voué par un certain Sabinus au génie des Vosugons fut trouvé au-dessous d’un
atelier de verrier dans une cave peut-être cultuelle à banquettes en pierre.
En face se dresse un Génie portant une corne d’abondance; il personnifie pour ainsi dire à la
romaine le dieu gaulois Cernunnos, dont l’attribut, une tête de cerf crachant des monnaies, est
représenté au bas de la pierre.
1
Les visiteurs dont l’appétit des antiquités gallo-romaines ne serait pas satisfait par cette promenade,
pourront se rendre au deuxième étage du Musée, où les attend encore une collection composée
surtout de plusieurs centaines de poteries provenant entre autres des principaux sites de Dalheim,
du Tossenberg, de Steinfort ou du Marscherwald: terre sigillée, terre belge et poterie commune.
La masse ainsi que la variété typologique et chronologique de ces objets fourniront la preuve
supplémentaire de la densité du peuplement de notre territoire à l’époque romaine, c’est-à-dire
d’un demi-millénaire qui s’étendit de la conquête de Jules César aux invasions barbares du Ve siècle.
SECTION MÉRO VINGIENNE
Salle 11
85
81,84
86
En passant dans la salle 11, nous avons rencontré tantôt quelques blocs de pierre sculptés à l’époque
romaine et remployés comme sarcophages à l’époque mérovingienne; ils ont été trouvés à Wasser-
billig et à Emerange. Le relief figurant sur la base du sarcophage d’Emerange (Vitis au milieu des
vignes) a été décrit plus haut en tant qu’aspect de la civilisation romaine; pour le moment, c’est
plutôt le sarcophage d’un «chef franc» avec son mobilier et celui d’autres guerriers inhumés dans
les environs d’Emerange, à Mondorf, à Ellange et à Assel qui retient notre attention: on y voit des
francisques, des spathes, des scramasaxes, des framées et des flèches, des ombilics de boucliers,
des couteaux, des forces, un briquet avec silex, des garnitures de buffleterie en fer damasquiné,
comme des boucles, des ferrets et des plaques dorsales de ceinturons.
La vitrine aménagée dans le support du sarcophage abrite une sélection d’accessoires de parure,
de colliers, de rouelles de suspension et surtout de fbules discoïdes en or avec verroteries serties
trouvées à Greisch, à Grevenmacher et à Steinsel.
S’y distinguent encore une broche en or avec une intaille antique et deux b;jo#x en or à almandines
cloisonnées; ils sortent d’une des cinq tombelles mérovingiennes découvertes près de Dondelange
par M. Georges Kayser; le mobilier des autres tombes de ce site, notamment une puissante épée,
18
un scramasaxe et un ombilic, est exposé dans une vitrine murale en compagnie des armes prove-
nant de deux sépultures de Lorentzweiler.
82
La grande vitrine voisine montre au registre inférieur la recons/i/ntion (chargée, avouons-le) d’une
Zombe de guerrier avec un mobilier varié qui provient de plusieurs inhumations s’échelonnant du Ve au
VIlle siècle; signalons les appliques en bronze du seau de bois de Lorentzweilet.
87 Les registres supérieurs de la même vitrine montrent plusieurs douzaines d’armes, d’outils, d’usten-
83 siles, d’objets de parure, de poteries biconiques et de verres apodes. De provenances diverses, comme
le sont d’ailleurs ceux d’une vitrine suspendue au mur opposé, ces objets nous parlent des moeurs
assez rudes et des industries pas toujours très raffinées des envahisseurs francs qui nous ont laissé
leurs seules tombes comme témoignages de civilisation. Alignées par rangées et orientées générale-
ment vers le Levant, elles se trouvent chez nous — comme dans d’autres régions — soit en terre
libre, soit en maçonnerie sèche, soit en dalles ou plus rarement dans des sarcophages monolithes,
du genre de ceux qui sont exposés dans cette salle.
à
jusqu’à présent des cimetières mérovingiens nous sont connus exclusivement dans le Bon-Pays;
aucune trace certaine d’inhumation mérovingienne n’a été signalée pour les Ardennes.
90
88
Comme le montre la carte des provenances, les trouvailles mérovingiennes se concentrent sur-
tout dans la partie orientale du Bon-Pays. De nos Ardennes montagneuses proviennent unique-
ment deux monnaies de la première moitié du VIIe siècle, l’une de Bas-Bellain, l’autre de Wiltz.
En général il faut dire que nos monnaies mérovingiennes représentent d’assez frustes imitations du
solidus constantinien. Notre pièce la plus originale est sans doute un /rémissis du monétaire Aegulfo
avec sa légende rétrograde indiquant l’ALETIA PACO sur l’avers. La croix qui emplit le revers
annonce une époque nouvelle, dont Saint Willibrord sera chez nous l’apôtre principal à partir de la
fin du VIIe siècle.
10
DIE RÖMISCHE UND FRANKISCHE ABTEILUNG
DES STAATLICHEN MUSEUMS LUXEMBURG
Das Museum liegt an der Stelle, wo früher die rômische
HeeresstraBe von Arlon nach Trier vorbeiführte, und inner-
halb det ersten Ringmauer des mittelalterlichen Marktfleckens,
welcher auf demselben Felsvorsprung entstand, wo Graf
Siegfried im 10. Jahrhundert seine Burg errichtete. In alte,
herrschaftliche Häuser des malerischen Stadtviertels ein-
quartiert, bietet es wichtige Sammlungen geschichtlicher,
archäologischer, folkloristischer und künstlerischer Art dar.
Die Vorgeschichte ist vertreten durch eine Vielfalt an Mate-
rial aus allen Epochen von der Altsteinzeit bis zur Zeitenwen-
de. Die Spätlatènezeit und die frühe Kaiserzeit haben zahl-
reiche äußerst interessante Spuren hinterlassen, welche haupt-
sächlich von dem bekannten Trevereroppidum des Titel-
bergs oder z. B. aus den erst kürzlich entdeckten Gräbern
bei Goeblingen-Nospelt stammen.
Ein halbes Jahrtausend römischer Okkupation schenkte uns
ein besonders reiches und vielfältiges Material aus Villen,
StraBenstationen, Heiligtümern, Gräberfeldern und befestig-
ten Orten, welche durch Divertikel mit den großen Fern-
straßen Arlon-Trier, Metz-Trier, Reims-Köln verbunden
waren. Grabmäler, Skulpturen, Bronze- und Tonfiguren,
Tongefäße und Gläser, Münzen, Schmuckstücke und Werk-
zeuge erzählen uns vom Alltag dieser längst entschwundenen
Zeit.
Auch die Metowingerzeit spiegelt sich in einer großen
Anzahl wichtiger Grabbeigaben wieder: Waffen, Keramik,
Glas, sowie Beschläge und Schmuck vieler Art.
Unser Rundgang durch dreizehn Säle folgt nicht immer einer
strengen Chronologie. In den kommenden Jahren wird das
vielleicht möglich sein, wenn endlich der geplante Ausbau
des Museums verwirklicht sein wird. Möglicherweise finden
sich dann Besucher, die der heutigen Formel nachtrauern,
welche ohne Zweifel den Reiz ständiger Überraschung bietet.
DIE RÖMISCHE ZEIT
Saal
el
ist dem antiken Verkehrswesen gewidmet (1)*, Eine schema-
tische Karte (89) zeigt uns das Straßennetz mit den haupt-
sächlichsten Fundorten, denen wir unsere archäologischen
Sammlungen verdanken. Dalheim, das «Ricciaccus» der
Peutingerschen Karte, war wohl der wichtigste Umspann-
platz an der Verbindungsstraße zwischen dem Hauptort der
Treverer und dem der Mediomatriker. Wie Sie auf dem
Meilenstein lesen können, waren es von dort noch XXV
Meilen (37 km) bis nach Trier.
Selbstverständlich wurde hier viel Reit- und Reisezubehör
gefunden: Pferdegeschirr, Leinringe, Glöckchen, Hufschuhe,
Wagenbeschlag (4), kurz, alles was mit Pferd und Wagen
zusammenhängt. Eine kleine Auswahl davon sieht man in
einer Vitrine.
Es nimmt nicht wunder, daß in den Ställen und den Unter-
künften dieser Reiseetappe der keltischen Reitergöttin und
Pferdeschutzheiligen Epona eine besondere Verehrung zuteil
wurde (2 u. 3). Sechs der ausgestellten Eponareliefs stammen
aus Dalheim und der näheren Umgebung. Sie sind z. T. von
außergewöhnlicher Qualität und stellen die Göttin rittlings
oder frontal sitzend auf einem Pferde dar. Sie trägt Früchte
oder Haustiere im Schoße als Fruchtbarkeitsattribute und
ähnelt in dieser Beziehung den Muttergottheiten, von denen
wir etliche, auch von Dalheim, in einem andern Saal finden
werden. Neben Weihgaben aus Ton sieht man eine zierliche
Bronzestatuette der Epona; merkwürdig ist das Flachrelief
derselben Göttin, das die innere Rückseite einer Aedicula
belebt. Auf dem vorderen Giebel kann man noch die zwei letz-
ten Buchstaben des Namens der Gottheit lesen. Diese Dar-
stellung spricht für die von manchen Forschern vertretene
* Die eingeklammerten Ziffern und die Wôrter in Kursiv-
schrift weisen auf die Tafeln hin.
91
Auffassung, Epona hätte auch (oder hauptsächlich!) eine
Bedeutung beim Totenkult gespielt.
Sozusagen als Gegenstück zum Meilenstein erhebt sich in
der Ecke ein mächtiger, zugespitzter Eichenpfahl mit Eisen-
schuh: im Verein mit andern bildete er den Rost, auf dem die
5 Steinpfeiler der Brücke ruhten, welche die Mosel bei Stadt-
bredimus-Palzem überquerte, um die Verbindung der beid-
seitig der Mosel laufenden Straßen von Metz nach Trier
herzustellen. Aus der dendrochronologischen Analyse
(Jahrringmethode) von Dr. Ernst Hollstein aus Trier zu
schließen, wurde der Baum im Jahre 30 nach Christus ge-
fällt und gelangte zur selben Zeit in den Pfahlrost.
Saal 2
Hier finden wir u. a. den Torso eines sitzenden Vulkans
(Lenningen) (5) und eines Sucellus-Silvanus (Lorentzweiler).
In der Mitte des Saales steht einer unserer Vergöttersteine (10)
Er stammt aus den Fundamenten der Leudelinger Kirche,
wo bis 1879 Ceres, Merkur, Herkules und Apollo auf ihre
Weise dem Christengott dienten. Ahnliche Fälle von heid-
nischen «Altären», deren Gottheiten Karyatiden gleich die
schwere Altarplatte tragen, finden sich heute noch in Berdorf
und Schoenberg; hier wurde sogar Herkules lange als Sankt
Antonius der Kläusner verehrt, wie eine kuriose Inschrift
auf der Plinthe verkündet. Der Restaurierung des Haupt-
altars in der Fenninger Kapelle verdanken wir seit kurzem ein
ähnliches S7eindenkmal mit den Köpfen des Herkules, der
Minerva, der Diana und vielleicht des Merkur (70).
Auf einem Weihstein lesen wir eine sorgfältige Votivinschrift
des 2. Jahrhunderts zu Ehren des kaiserlichen Hauses und
der Gottheiten Veraudunus und Inciona. Er stammt vom
Widdenberg, einer Hügelmasse von 2500 m Länge auf 1500
m Breite und 390 m Höhe, welche den Treffpunkt der Haupt-
straßen von Metz-Trier und Arlon-Trier überwachte.
Wälderbekränzt, reich an Quellen und Bausteinen, verdankt
der frühere «Wirdenberg» seinen Namen der Regionalgott-
heit Veraudunus (wie vielleicht auch Verdun und Virton).
Ein Bronzetäfelchen, das vom selben Berge stammt, trägt eine
Weihung an Veraudunus, an Lenus Mars (den beliebten
Schutzheiligen der Treverer, der auch für die Heilung von
Krankheiten angerufen wurde) und an Inciona, seine Ge-
fährtin, wohl eine Quellgöttin oder Muttergottheit (11).
Ein sehr schöner Kultring aus Bergkristall, ein bronzener
Panther, der einen Schwan würgt (12) und noch ähnliche
Bunde lassen auf ein Heiligtum auf dem Widdenberg schlie-
en.
Da die Landarbeit und die Handwerke unter dem Schutz
der hiet vertretenen Gottheiten standen, zeigen die Vitrinen
verschiedene Werkzeuge (6-9); die meisten stammen von
Dalheim, oder aus Landvillen, z. B. aus jenen von Dick-
weiler und Bilsdorf.
Verweilen wir einen Augenblick bei der kapitolinischen
Wölfin, welche die Zwillinge Romulus und Remus säugt;
über dieses römische Wappentier sprach seinerzeit Alexander
Wiltheim ein äußerst löbliches Urteil (14).
Saal 3
Inmitten des Saales bewundern wir den schônen Viergôtter-
stein mit Juno, Merkur, Herkules und Minerva; er wurde im
Jahre 1828 unter dem Hauptaltar der Kirche von Amberloup
bei Bastnach gefunden. Er bildet sozusagen den Sockel auf
dem sich eine Säule erhebt, welche als Bekrönung einen
Jupitergigantenreiter trägt, d. h. einen gepanzerten Reiter,
der ein schlangenfüBiges, kauerndes Ungeheuer besiegt (15).
Letztere Gruppe stammt aus Dalheim, das, wie übrigens der
Titelberg, noch ähnliche Darstellungen geliefert hat. Ohne
den tieferen Sinn dieser bei uns sehr beliebten Denkmäler
zu erörtern, kann man mit E. Thevenot annehmen, daß sie
— wie etwa später Sankt Georg im Kampf gegen den Dra-
chen — den. Antagonismus der die Welt regierenden über-
natürlichen Kräfte verkörpern: Licht, Wasser, Fruchtbarkeit
und ihre Gegenpole.
Auf dem Steinblock eines Grabmals ist ein Ehepaar ab-
gebildet: die Gattin, ein Fläschchen in der Hand, steht zur
Rechten des Gatten, der eine Börse hält. Auf der rechten
Seite ist die Ascia, eine Art Querbeil, eingemeißelt; sie stellt
ein häufiges Bestattungssymbol dar. Auf der linken Seite sieht
man eine Sonnenuhr, die aber wahrscheinlich neuzeitlich ist.
Wer kann der Anmut der kleinen Tänzerin widerstehen, die
sich noch in den schattigen Auen von Simmern zu tummeln
scheint? (13).
Eine Vitrine enthält Zubehör zum Spinnen und Weben
(Spinnwirtel und Webstuhlgewichte), Würfel für Brettspiele,
Spielsteinchen usw.
Saal 4
Gleich links ist ein Grabstein aus Hostert-Niederanven,
dem antiken Andethana, eingebaut. M. Secundius Secundinus
lieB ihn für seine Gemahlin Gallia Vaticillus und sich selber
22
herstellen. Die saubere Inschrift ist beidseitig von einem
«Amazonenschild» eingerahmt; sie entstand wohl in der
ersten Hälfte des 3. Jahrhunderts.
Im Hintergrund reiht sich eine Sammlung von Büsten und
Köpfen. Neben einem schönen Marmorkopf aus Strassen (22)
schaut der Gott Terminus (Luxemburg-Pfaffenthal) ziemlich
unwirsch drein; die Göttin Rosmerta (21) teilte einst mit ihrem
Gefährten Merkur ein Heiligtum am Ausgang von Dalheim.
Von demselben Fundplatz — sowie vom Titelberg — rühren
die meisten der Muttergottheiten her, welche die Simse dieses
Saales beleben. Die gutmütigen Matronen thronen im bäuer-
lichen Gewand auf einem Sessel, öfters in einer Nische (18),
und halten Fruchtbarkeitssymbole wie Früchte oder Tiere
auf dem Schoße. Es sind bescheidene Werke einheimischer
Steinhauer, die wohl in den wenigsten Haushalten fehlten.
Ihnen war sicherlich das Gedeihen im Diesseits und der Schutz
bis ins Jenseits anvertraut.
In diesem wie im nächsten Saal finden wir auch die eigenarti-
gen «Hausstelen». Sie sind ziemlich häufig bei uns, wie übri-
gens im Nachbargebiet der Mediomatriker. Sie ahmen Häuser,
Hütten und Heiligtümer nach und dienten wahrscheinlich
als Opferschreine oder Urnenaufsätze. Die Öffnungen im
Giebelfeld sowie in der Basis, welche vielleicht für Liba-
tionen dienten, berechtigten zu dieser Annahme (16-17).
Wer von Hausaltären und Totenkult spricht, denkt unwill-
kürlich an Öllampen. In der ersten Vitrine befindet sich eine
Auswahl davon aus Ton neben Eisen- und Bronzelampen mit
Haken und Aufhängeketten; ein sehr schönes Exemplar
stammt aus Ellingen von einer der seltenen Köpferbestattun-
gen des 2. Jahrhunderts (20).
Ein Kerzenhalter aus Ton, ein dreifüssiges Bronzeleuchter-
chen, sowie ein Ölkrüglein ergänzen das Bild der antiken
Beleuchtung (19).
Saal 5
- —
Hier begegnen wir weiteren «Hausstelen», Matronen und
kleinen Altärchen; einer der letzteren ist Merkur geweiht
und kommt von Dalheim.
Die Sammlung der etwas barock wirkenden Köpfe wurde im
Tempel von Hieromont-Gerouville in der belgischen Provinz
Luxemburg gefunden (23).
In der Nähe auch ein Steinblock aus der berühmten Samm-
lung, die der spanische Gouverneur Peter-Ernst von Mansfeld
in seinem Palast der Vorstadt Luxemburg-Clausen am Ende
des 16. Jahrhunderts zusammengetragen hatte. Es handelt sich
um die Bekrônung eines Grabpfeilers. Unter drei Arkaden
befinden sich noch Reliefszenen: die Vorderseite zeigt uns
ein Totenmahl; links wird ein Ballen geknüpft und rechts
wohnen wir der Toilette einer vornehmen Römerin bei (27).
Diese Szenen veranlassten uns in der nebenstehenden Vitrine
kosmelisches Gerät, Schmuckstücke, Eßgeschirr und chirur-
gische Instrumente auszustellen (25-26).
Eine eigene Vitrine gilt einer Auswahl unserer Fibelsamm-
lung, die mehr als tausend Stück begreift. Gewandnadel und
Schmuck zugleich, war die Fibel den Launen der Mode
unterworfen. Dadurch liefert sie dem Archäologen wertvolle
chronologische Hinweise. Ausgestellt sind hier solche, die
von der Latènezeit bis ans Ende der rômischen Epoche
reichen. Sie unterscheiden sich in Bezug auf die Technik
(Spiralfeder- oder Scharnierkonstruktion), das Material
(Silber; emaillierte, versilberte oder verzinnte Bronze;
Eisen) und die Form. Manchmal tragen sie eine Inschrift
(z. B. VENIO SI DAS); Öfters stellen sie Tiere dar (28-35).
Im großen Schaukasten verdient neben kleineren Bruch-
stücken eine mächtige, beringte Hand unsere Aufmerksam-
keit; sie wurde im Tempelbezirk von Steinsel gefunden.
Links bewachen zwei Lôwenkäpfe einen Durchgang ; der eine
stammt aus Lenningen, der andere war Jahrhunderte hin-
durch im Kirchturm von Schüttringen eingebaut (24); diese
Art Wiederverwendung kommt häufig bei uns vor und ist
heute noch an den Kirchen von Vichten und Ospern fest-
stellbar.
Rechts, zwischen Saal 4 und 5, liegt in zwei Vitrinen eine
Anzahl von typischen Münzen, welche gallisches, republi-
kanisches und kaiserzeitliches Münzwesen veranschaulichen
sollen (64).
Eine Wandvitrine ist dem Handel gewidmet. Bemerkenswert
sind die Schnellwaagen: die «stateray mit einarmigem, un-
symetrischem Balken und nur einer Waagschale versehen;
die zweiarmige «bilanx» mit zwei Schalen sowie die mannig,-
fachen, verschiebbaren Hängegewichte (36).
Die Kursivschrift wird durch bronzene Schreibgriffel ange-
deutet; mit ihrer Spitze wurden die Buchstaben in Wachs-
täfelchen eingeritzt, mit der schippenartigen Verbreiterung
wurden sie eingeglättet. Außerdem sehen Sie hier ein tönernes
Tintenfäßchen und auf einer Scherbe eingeritzte Graffiti.
Daneben steht ein Grabstein aus Luxemburg-Stadt. Er stellt
eine Kontorszene mit mehreren Personen in einheimischer
Tracht dar (38).
72
Saga
16
Rechts ein weiteres Grabdenkmal aus Berburg. Vielleicht
sollte es an einen Küfer und seine Gemahlin erinnern. Die
Inschrift der Vorderseite erwähnt Cletustus und Eburia und
stellt sie in einer Nische dar. Die linke Seite läßt uns einen
Blick in die Werkstatt werfen, wo die Gesellen eben ein Faß
bereifen. Oben sehen Sie eine Ablage mit Werkzeug: Quer-
beil, Schlägel usw. (37).
Links gegenüber erkennen wir eine Minerva; der Stein,
der in Luxemburg gefunden wurde, zeigte auch auf den
andern drei Seiten Götterbilder.
Wenn wir den Blick an dem Remerschener Relief eines
Winzers in seinem Weinberge (40) vorbei in den nächsten Raum
gleiten lassen, erfreut uns die schöne Szene eines römischen
Denkmals, wohl ebenfalls von den Hängen über der Mosel-
ortschaft Remerschen. Vitis, die Rebengottheit, steht inmitten
reichbehangener Weinstôcke, begleitet von zwei trauben-
lesenden Genien und zwei Stelzvôgeln, die heimlich an den
Trauben naschen (39). Der gewaltige Quader wurde zur
fränkischen Zeit als Sarkophag ausgehöhlt, um die sterblichen
Überreste eines Frankenführers bei Emeringen aufzubewah-
ren; später kommen wir nochmals auf ihn zu sprechen.
In der Moselgegend wurde manches Weinberggerät gefunden;
die Formen der Rebmesser z. B. haben sich jedoch seit der
Antike so wenig verändert, daß es oft schwierig ist, sie von
denen zu unterscheiden, welche unsere Großeltern noch be-
nutzten, kurz bevor die Rebschere in Gebrauch kam (9).
Im Durchgang zu Saal 10 erhebt sich ein Altarstein. Er stand
zu Altrier und war dem Jupiter geweiht, wie die Buchstaben
J(ovi) O(ptimo) M(aximo), und andere Attribute bezeugen.
In drei gegenüberstehenden Schaukästen prangt eine Aus-
wahl unserer römischen Gläser (41). Viele stammen aus
Steinfort: Kannen, Schalen, Gesichtsflasche, usw. Die
wunderschöne Mosaikschale lag in einem Grabe bei Hellin-
gen neben einer bronzenen Gesichtsmaske, die wir später
sehen werden. Ich möchte noch besonders hinweisen auf den
Schlangenfadenbecher aus Junglinster (43), eine Rippenschale
aus marmoriertem Buntglas, ein Fläschchen aus Strassen, eine
Rippenschale von Wasserbillig, mehrere kugelförmige oder
vierkantige Flaschen, sowie die zierlichen «Tränenfläschchen».
Für weitere Einzelheiten über die zahlreichen Gläser verweise
ich auf den besonderen Katalog.
In der anstoßenden Nische reihen sich einige Dutzend der
vielen Terrakotten, welche wir besitzen (44). Matres oder
andere Gottheiten wie Minerva, Fortuna, Venus und Merkur,
die ihren Platz in einem häuslichen Winkel hatten, stehen
neben Votivgaben, Spielzeug, Geburts- oder Hochzeitsge-
schenken. In der Mehrzahl zu Altrier gefunden, dürften die
meisten auch hier entstanden sein. Andere kommen von
Martelingen, Dalheim, usw. Eine Minerva (mit Früchten!)
von Niederwampach trägt auf der Rückseite die Marke des
Töpfers Fidelis, welche sich auch auf einer Mater vom T'itel-
berg befindet (46).
Gegenüber sehen wir einen walzenfôrmigen Grabstein, des-
sen Inschrift «sub ascia» uns besagt, daß er den Manen —
D(is) M(anibus) — des Primanius Primitivus und seiner
Gemahlin Matus von ihren Kindern errichtet wurde. Wie
viele andere Denkmäler wurde dieser Stein 1671 in der spät-
römischen Ringmauer Arlons entdeckt, und im Hause Neun-
heuser in Luxemburg eingebaut, wo er vor kurzem geborgen
wurde.
An zwei Karyatidenköpfen vorbei, gelangen wir nach den
Sälen 7 und 8
In der Mitte des Saales 7, an der Kreuzung sozusagen
zweiet Durchgänge, steht eine Säule mit vier in entgegenge-
setzter Richtung blickenden Kôpfen. Zwei bärtige Häupter
môgen wohl Herkules darstellen, die beiden andern Merkur.
Herkunftsort ist Niederkerschen, unweit vom Titelberg. Die
Säule stand sicherlich inmitten einer alten StraBenkreuzung.
Bewundern wir die feingearbeiteten Eckgesimse und Archi-
trave verschiedener Denkmäler von Dalheim (49), Mersch
(47), und Wasserbillig. Weinranken, Akanthussträuße und
geometrische Muster schmücken sie. Mehrere Quader wur-
den in der Mitte des 19. Jahrhunderts in den Fundamenten
der alten Pfarrkirche von Mersch wiedergefunden, wo sie im
Mittelalter wiederverwendet worden waren. Wahrscheinlich
stammten sie ursprünglich aus bedeutenden Gebäulichkeiten
der nahen «Mies». Der Grabungsplan von 1966 läßt uns die
Ausdehnung erahnen, welche diese vom 1.-4. Jahrhundert
belegte Villa einnahm. Eine Hypokaustanlage, Mosaikböden,
Freskomalereien und ein großes Wasserbecken von 385 m°
Inhalt zeugen vom Prunk dieses Herrensitzes. Wahrscheinlich
diente er gegen Ende des 1. Jahrhunderts einem hohen Offi-
zier, der zugleich das Amt eines Priesters bekleidete, als Resi-
denz. Eine sehr schöne Inschrift aus Mersch spricht von die-
sem Flamen des Augustus und des Lenus Mars mit fünfjähri-
ger Amtszeit, der zugleich Kommandeur der spanischen Rei-
terkohorte, Militärtribun der 9. Legion «Hispana» und Be-
fehlshaber des augusteischen Flügels der leichten Kavallerie
der Vocontier gewesen war (48).
Wir schauen uns noch einige Köpfe und weitere Grabin-
schriften aus Mersch an und kehren dann um.
24
Ehe wir Saal 9 betreten, blicken wir nach dem Eckgesims,
welches links von der Tür einen Pfeiler krônt. Auf den drei
Seiten tummeln sich Seeungeheuerz dieses beliebte Motiv
auf Grabmälern erinnert an den Zug, welcher die Verstorbe-
nen begleitete, wenn sie den Fluß Acheron in Charons Kahn
überquerten (47).
Saa!
13
CC
Die lange Wandvitrine zeigt zur linken eine Auswahl
schwarzgefirnisster Becher; daneben prangt eine Menge
von Terra-Sigillata-Ware (50). Dieses Luxusgeschirr sollte
anfangs Silbergefässe nachahmen. Typisch ist der harte
Scherben und der glänzendrote Überzug; Relieffiguren
zieren oft die Wandung. Da die Hersteller meist ihre Fabrikate
stempelten, ist diese Keramik zeitlich leicht zu bestimmen.
Große Reliefschüsseln, Schalen, Tassen, Platten, Krüge,
Mörser, Tintenfässer und Gefäße aller Art sieht man hier;
sie entstanden in den Werkstätten Italiens, in Süd- oder
Zentralgallien (51), am Rheine und in den Argonnen (52). Bei
uns wurden sie seit dem Ende des 1. Jahrhunderts v. Chr.
bis ins 4. Jahrhundert n. Chr. eingeführt. Guterhaltene
Stücke stammen vor allem aus Grabstätten, wie z. B. aus den
Gräberfeldern des Titelbergs, des Marscherwalds oder von
Steinfort.
Tôpferstempel finden Sie in einer kleinen Wandvitrine
daneben, interessante Bruchstücke von Formschüsseln und
Schalen in benachbarten Tischvitrinen.
Andere Schaukästen zeigen sog. «Terra Belgica» (53). Etwa
fünfzig verschiedene Stempel belgischer Töpfer sind in
unseren Sammlungen vertreten.
Erwähnen wir hier das große, graue Gefäß in «belgischer»
Art, welches Jagdszenen in Reliefschmuck zeigt. Wahrschein-
lich in Lavoye hergestellt, wurde es nahe dem Tossenberg
zwischen Mamer und Strassen gefunden (54).
In derselben Vitrine steht noch marmorierte Keramik, wie
sie zu Speicher in der späteren Kaiserzeit hergestellt wurde.
Die kürzlich unter Aufsicht des Museums durchgeführten
Grabungen des Herrn Georges Kayser erlaubten uns sieben
Vitrinen dieses Raumes mit dem außergewöhnlich reichen
Grabmobiliar von vier edlen Treverern auszustatten, deren
Asche in den Jahren 15-10 vor Christus bei Goeblingen-
Nospelt beigesetzt wurde; es begreift 150 verschiedene Bei-
gaben (70 zerbrochene Opfergefässe sind nicht ausgestellt).
Die Keramik haftet noch teilweise an den althergebrachten
Lateneformen und einheimischen Techniken: so z. B. die
schwarzgraue Schmauchware ; teilweise handelt es sich auch
schon um Importware, wie bei den Amphoren, den ein- und
zweihenkeligen Krügen, den HILARVS-ACO gestempelten
Bechern oder den seltenen Sigillaten aus Arezzo. Vereinzelte
rote oder graue Platten zeigen Nachahmungen der begehrten
Sigillatatypen. Mehrere Tonfässer (welche bis zu 130 Liter
fassen) scheinen provinzialischen Ursprungs zu sein (56).
Das Bronzegeschirr hingegen stammt fast ausschließlich aus
Italien, so die kampanischen Weinsiebe und Weinkellen, die
Becken (58), die Situla, die Weinkannen und die Schwanen-
kopfpfanne.
Der groBe Bronzekessel jedoch, die reichverzierten Schwert-
scheiden und Flo/zeimerbeschläge sind das Werk keltischer
Handwerker (57, 59).
Erwähnen wir nur noch die Reitsporen, die Schildbuckel, die
Lanzenspitzen, usw.
In einer Ecke ist ein Weinkeller eingerichtet, wie sich ihn
unsere vornehmen Treverer wohl wünschten (56). Sie ver-
schmähten sicherlich weder den eingeführten Wein noch ihre
traditionellen Gerichte, wie Überreste der beim Leichen-
schmaus verzehrten Wildschweine bezeugen.
Grab D wurde in einer Eckvitrine wirklichkeitsgetreu wieder-
hergestellt. Ein Hiebmesser neben Eber- und Rehknochen
sowie ein Trinkhorn dürften an das echte keltische Festmahl
erinnern, wie Cäsar es in seinen Commentarii de Bello Gallico
beschreibt (VI, 28).
Etwa zehn archäologische Fundplätze wurden bis jetzt in
der Nähe von Nospelt ausgemacht. Sie ergaben: in «Miecher»
eine große Römervilla, die konserviert wurde und besichtigt
werden kann; eine weitere Villa und fränkische Grabhügel
«op Telpeschholz»; einen römischen Friedhof «op Tonn»
dessen Mobiliar aus dem 1. und 2. Jahrhundert zum Teil im
3. Stock des Museums ausgestellt ist. In einem andern Fried-
hof auf «Kräckelbierg» wurde kürzlich u. a. ein sehr reich-
haltiges Grab des 2. Jahrzehnts des 1. Jahrhunderts entdeckt,
mit arretinischer Sigillata aus den bekannten Werkstätten des
Cn. Ateius und seines Freigelassenen Xanthus, Amphoren
und Henkelkrügen (60), sehr feiner belgischer Ware, Münzen
des Kaisers Augustus, Fibeln, und dergleichen mehr.
Saal 10
Angezogen durch den schönen Torso einer Venus aus
Marmor — wohl eine hellenistische Arbeit oder eine römi-
sche Kopie — (62), begeben wir uns in das Münzkabinett.
Hier kann man eine Auswahl unserer Sammlung bewundern,
VE
welche aus über 30.000 Münzen, Medaillen und Schmuck-
stücken besteht. Eigene Kataloge liegen für den Liebhaber
bereit.
Auf dem Rückwege verweilen wir einen Augenblick vor der
sehr ausdrucksvollen Bronze-Gesichtsmaske aus dem Hellin-
ger Grab (63), das auch seltene Glasgefässe enthielt, u. a. die
kostbare Buntglasschale, von der wir oben bereits berichte-
ten.
Die große, weiße Marmorvase mit der wohlgedrehten
Bauchung wurde vor kurzem von den Zähnen eines Schaufel-
laders bei Biwer gehoben (61).
Saal 11
Im Durchgang erwartet uns eine Schar von Bronzestaluetten,
die durchwegs in unserm Land gefunden wurden. Einige sind
ziemlich schlicht in der Ausführung; andere jedoch sind von
bester Qualität; alle sind wichtig zum Verständnis einer ver-
gangenen Kultur. Sie stellen entweder Götter wie Merkur,
Jupiter, Minerva oder Venus dar, oder auch Götterattribute
wie Hahn, Bock und Eber (65-66).
Die Fotos über den zwei Vitrinen zeigen Bronzestatuen
des Jupiter und der Minerva, die, von Dalheim stammend,
im vorigen Jahrhundert wertvoll genug erschienen, um
Eingang im Louvre in Paris zu finden; noch heute kann man
sie dort neben anderen Funden aus unserer Heimat be-
wundern.
Rechts erheben sich die schönsten der 22 Steinblöcke, die
von Grabmälern verschiedener Art, insbesondere von einem
prunkvollen Mausoleum stammen. Sie wurden 1962 und 1965
in Luxemburg-Fetschenhof in der Nähe des 1685 von Vauban
erbauten Fort Rumigny gefunden. Unser Aufbau soll einen
Rekonstruktionsversuch darstellen, ohne natürlich Anspruch
auf unbedingte Wirklichkeitstreue zu erheben (67-68).
Links im Saale erregt ein stark versehrter Stein unser Inte-
resse. 1965 wurde er beim Umbau des früheren Jesuiten-
kollegiums wiederentdeckt (69). Auch er entstammt der
Sammlung des Gouverneurs von Mansfeld. Von Pater
Alexander Wiltheim, dem ersten luxemburgischen Archäo-
logen (1604-1684), im Garten des Kollegiums aufgestellt,
wurde der Stein später neu behauen und als Konche der
Muttergottes-Nische im Ehrenhof desselben Gebäudes
wiederverwendet. Dank den Zeichnungen und der Beschrei-
bung Wiltheims in seinem Buche «Luxemburgum Romanum»
können wir uns das ursprüngliche Aussehen des Quaders
genau vorstellen; er bekrönte einen Grabpfeiler nach Arloner
Art. Unser Modell wurde nach den Zeichnungen Wiltheims
hergestellt, von der Totenmahlszene rechts blieb nur der
mittlere Teil erhalten, auf der Vorderseite bewachten Meeres-
ungeheuer die Nische, in der zwei Genien oder Amoren zu
sehen waren; wie die Zeichnung Wiltheims zeigt, war sie
früher tiefer und mit Rosettenmustern verziert. Links waren,
wie Wiltheim meint, drei Quellensucher oder Erzschürfer am
Werk; daraus schloß er, das Monument hätte einem «comes
metallorum» gegolten. Viel prosaischer glauben wir, es
seien drei schlichte Bauern, die mit ihren Hacken den Boden
bearbeiten. Es dürfte sich also hier um das Grabmal eines
wohlhabenden Landmanns gehandelt haben.
Auf der Oberseite des Steines kann man noch Spuren eines
«loculus», der Urnenkammer, sehen.
(Im selben Saal finden wir eine Auswahl der zahlreichen Gegen-
stände aus der Merowingerzeit, die in unserm Land gefunden wurden.
Am Ende unseres Rundgangs werden wir noch darauf zu sprechen
kommen.)
Jetzt durchqueren wir nochmals die Säle 6 und 7 und gelangen
zu den letzten Ausstellungsräumen der rômischen Zeit.
Wir begegnen einem spätrômischen Grabstein, der am
Moselstrand bei Wintringen geborgen wurde. Die Vorder-
seite zeigt die einfachen Büsten eines Ehepaares, deren
Aschen in einer Bleiurne an der Rückseite des Steines beige-
setzt waren.
Daneben spricht uns eine Marmortafel aus Ettelbrück mit
einer altchristlichen Inschrift (Anfang des 5. Jahrhunderts)
vom Tode eines 38jährigen Mannes, der seine Gemahlin
Dalmatia hinterläßt (80).
Saal 13
Er ist ausschließlich den Funden vom Titelberg gewidmet
und faßt sozusagen zeitlich und typologisch alle archäolo-
gischen Möglichkeiten unseres Landes in der Antike zu-
sammen (73).
Während unseres Rundganges stießen wir schon gelegentlich
auf den Namen des Titelberges; hier wird nun von diesem
bedeutenden Fundort eine reiche Auswahl dargeboten, die
in der Hauptsache von Frantz Erpelding, einem Sammler
von bestem Format, zusammengetragen wurde; Schenkun-
gen (z. B. von Henri Niederkorn), Ankäufe und rezente Aus-
grabungen ergänzen sie (74).
Der Titelberg, «Tetelbierg» für den Luxemburger, ist ein
eisenerzhaltiger Bergrücken von 50 Hektar Fläche; etwa
400 Meter hoch, überwacht er das Tal der Korn an dem
26
Südwestzipfel des Landes, also im heutigen Industriebecken.
Seit der Steinzeit besiedelt, bot er auch zur Eisenzeit dem
Menschen natürlichen Schutz und Lebensunterhalt: Erz,
Wasser und Brennholz gab es dort in Fülle. Gefässe, Fibeln
und keltische Münzen — mehr als 1900 Stück von 30 Völ-
kern und 90 verschiedenen Typen wurden registriert —
zeugen vom Reichtum und den Handelsbeziehungen dieses
Trevereroppidums, das durch einen Ringwall nach Art des
«murus gallicus» von 2700 Metern Länge geschützt war.
Im Kontakt mit den Römern scheint die Siedlung einen
Höhepunkt am Anfang unserer Zeitrechnung gefunden zu
haben. Für die gallo-römische Zeit steht fest, daß dort
Töpfer, Glasbläser, Bronzegießer und andere Handwerker
arbeiteten; die beredten Zeugnisse hiervon entdecken Sie in
den Vitrinen dieses Saales.
Die meisten Waren jedoch brachten die Handelsleute über
Verbindungswege von den HauptstraBGen Arlon-Trier und
Metz-Trier zum Titelberg. Davon zeugen die schwarzgefir-
nisten Becher, das verschiedenartigste S'gi/latageschirr (78-
79), die belgische Ware von besonderer Vielfalt und Feinheit
(55), die schwere Keramik, die zahlreichen Henkelkrüge, nicht
zu reden von der gemeinen Küchenware.
Viele GefäBe standen in Brandgräbern des ersten Jahrhun-
derts nach der Art derer, welche in einer Vitrine wieder-
zusammengebracht sind.
Etwa dreihundert Gewandnadeln etlaubten es, eine aufschluB-
reiche Typologie aufzustellen (vgl. unsern Sonderkatalog).
Eine Tischvitrine zeigt uns keltische und rômische Münzen,
wie sie heute noch täglich von eifrigen Sammlern auf den
Feldern aufgelesen werden.
Handwerksgeschirr und alltägliche Gebrauchsgegenstände
aus Metall, Bein, Glas, Ton usw. übermitteln uns ein Bild
vom Tun und Treiben der antiken Bevölkerung. Darstellun-
gen einer Epona, einer Matrone und eines Gigantenreiters
scharen sich hinten im Saal um einen eindrucksvollen Eber.
Leider sehen wir nur einen Abguß vom Bronzeabbild dieses
heiligen Tieres der Arduinna; das außergewöhnliche Ori-
ginal steht im Louvre.
Ein sehr schöner Altarstein, den ein gewisser Sabinus dem
Genius der Vosugonen weihte, wurde unter einer Glasbläser-
werkstatt in einem Kultkeller mit Steinbänken gefunden (71).
Ihm gegenüber steht ein Genius mit Füllhorn, sozusagen
die «Interpretatio Romana» vom keltischen Cernunnos,
dessen münzenspeiender Hirschkopf im unteren Teil des
Steines noch als Erinnerung zu spuken scheint (72).
Dem Besucher, den es nach diesem Rundgang noch nach
gallo-rômischen Antiquitäten gelüstet, raten wir, im 2.
Stockwerk des Museums eine Studiensammlung aufzusuchen,
wo sich unter mehreren Hunderten von GefäBen solche vom
Tossenberg und Marscherwald, von Dalheim und Steinfort
befinden. Ihre Anzahl und Vielfalt zeugen von der Siedlungs-
dichte unserer Gegenden zur Römerzeit, also seit der Erobe-
rung durch Julius Cäsar bis zur Völkerwanderung im 5.
Jahrhundert.
DIE FRANKISCHE ZEIT
Saal 11
Im Saal 11 finden wir einige in rômischer Zeit behauene
Steine, die zur fränkischen Zeit in Sarkophage umgewandelt
wurden. Sie stammen vornehmlich von Wasserbillig und
Emeringen. Vorhin bewunderten wir das Relief der Vitis
auf dem Emeringer Steinblock als Ausdruck römischen
Wesens (39); jetzt interessiert er uns als Steinsarg eines frän-
kischen Anführers mit seinen Beigaben; außerdem enthält
er heute die Waffen anderer toter Krieger aus der Gegend um
Emeringen: Mondorf, Ellingen und Assel.
Sie finden hier Wurfbeile (Franziska), zweischneidige Lang-
schwerter (Spatha), einschneidige Kurzschwerter (Scrama-
sax), Lanzen (Framea), Pfeilspitzen; Schildbuckel, Messer,
Scheren, Feuerstahl, Lederzeuggarnituren aus Bronze oder
silbertauschiertem Eisen wie Güärte/schnallen, Riemenzungen
und Rückenbeschläge (85).
Im Glasschrank unter dem Sarkophag liegt u. a. eine Auswahl
schôner Schmucksachen: Perlenketten, eine Zierscheibe,
Goldscheibenfibeln mit farbigen Steineinlagen von Greisch,
Grevenmacher (81) und Steinsel (84).
Außerdem fallen dort auf: eine goldene Brosche mit römischer
Gemme sowie zwei K/einodien mit Almandinen (86). Sie
stammen aus den fränkischen Hügelgräbern, welche Herr G.
Kayser bei Dondelingen ausgrub. Die weiteren Beigaben
-
I
dieser Gräber befinden sich in einem Schaukasten in Gesell-
schaft der Waffen aus zwei Bestattungen von Lorentzweiler.
Die groBe Vitrine in der Wandnische zeigt unten das Grab
eines Kriegers mit seinen vielfältigen Beigaben (82); be-
achtenswert ist der Bronzeblechbeschlag mit eingestanzten
Ornamenten eines Holzeimers aus Lorentzweiler.
Auf den oberen Regalen sieht man Waffen, Werkzeuge,
Beschläge, Schmuck, Keramik (83) und Glas. Das meiste
spricht von rauhen Eroberersitten und nur das wenigste
vom Kunstsinn der neuen Herren. Zahlreiche Grabstätten
zeugen von ihrem Totenkult. Meist in Reihen angeordnet
und der aufgehenden Sonne zugewendet, finden sich ihre Ge-
beine in die bloße Erde gebettet oder zwischen mörtellosen
Steinmauern, gesetzten Steinplatten oder seltener in Mono-
lithsarkophagen.
Wie Tafel 90 zeigt, sind uns bis jetzt eigentlich nur fränkische
Fundorte aus dem Gutland bekannt, wovon die Mehrzahl
sich im östlichen Einmarschgebiet konzentriert. Aus dem
gebirgigen Ösling stammen lediglich zwei merovingische
Goldmünzen (Tremissis der 1. Hälfte des 7. Jahrhunderts),
die eine aus Niederbeßlingen, die andere aus Wiltz.
Im allgemeinen sind diese Merovingermünzen ziemlich un-
geschickte Nachahmungen des konstantinischen Solidus;
unser wohl eigenartigstes Stück ist ein Tremissis des Münz-
meisters Aegulfo mit rückläufiger Legende «ALETIA PACO»
auf dem Avers (88). Das Kreuz auf der Rückseite weist auf
eine neue Epoche hin, die mit der Ankunft des Hl. Willi-
brordus am Ende des 7. Jahrhunderts für unsere Gegenden
ihren Anfang nimmt.
28
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Tafelverzeichnis
Couverture: Relief romain représentant Vitis; le bloc, rem-
ployé comme sarcophage mérovingien a été
trouvé à Emerange.
Römisches Relief, die Weingôttin Vitis dar-
stellend; der Stein wurde als fränkischer Sarko-
phag wiederverwendet und in Emetingen ge-
funden.
1 Vue de la salle 1, consacrée à la voirie
Ansicht des ersten Saales (Verkehrswesen)
? Epona (Medingen)
Epona (Contern)
Hipposandale, clochettes, passe-guides (provenances di-
verses)
Hufschuh, Glôckchen, Leinringe (versch. Herkunft)
5 Vulcain (Lenningen)
Vulkan (Lenningen)
6 Outils de forgeron (prov. div.)
Schmiedegeschirr (versch. Herk.)
7 Compas, équerre, plomb, style (prov. div.)
Zirkel, Winkel, Senkblei, Griffel (versch. Herk.)
8 Outils de charpentier (prov. div.)
Zimmermannsgeschirr (versch. Herk.)
9 Outils agricoles et viticoles (prov. div.)
Bauern- und Winzergerät (versch. Herk.)
10 Pierre à quatre divinités (Leudelange)
Viergôtterstein (Leudelingen)
11 Plaquette votive en bronze (Widdenberg)
Bronzenes Votivtäfelchen (Widdenberg)
12 Panthère et cygne, applique en bronze (Widdenberg)
Panther und Schwan, Bronzebeschlag (Widdenberg)
13 Danseuse (Septfontaines)
Tänzerin (Simmern)
14 Louve capitoline (Arlon)
Kapitolinische Wôlfin (Arlon)
15 Reconstitution d’une colonne de Jupiter: piédestal (Am-
berloup), cavalier au géant (Dalheim)
Jupiter-Säule, zusammengesetzt aus: Viergôtterstein (Am-
berloup) und Gigantenreiter (Dalheim)
16 Stèle-maison (Titelberg)
Haus-Stele (Titelberg)
17 Stèle-maison (Titelberg)
Haus-Stele (Titelberg)
an
18 Edicule avec déesse-mère (Dalheim)
Aedicula mit Matrone (Dalheim)
19 Faces à huile en terre cuite, verseuse et bougeoir (prov.
iv.)
Ollampen aus Ton, Olkännchen und Kerzenhalter (versch.
Herk.)
20 Lampe à huile en bronze avec crochet de suspension
(Ellange)
Bronzelampe (Ellingen)
21 Tête de Rosmerta (Buchholz-Dalheim)
Kopf der Rosmerta (Dalheim)
22 Tête d’homme en marbre (Strassen ?)
Marmorkopf (Strassen ?)
23 Tête d'homme (temple de Hiéromont)
Männerkopf (Tempel von Hiéromont)
24 Tête de lion (Schuttrange)
Lôwenkopf (Schüttringen)
25 Miroir en bronze étamé et peigne en os (ce dernier pro-
vient de Steinfort)
Verzinnter Bronzespiegel und Kamm aus Bein (letzterer
aus Steinfort)
26 Bague en argent avec intaille (Alttrier)
Silberring mit Gemme (Altrier)
27 Scène de toilette, face d’un bloc sculpté (anc. coll. de
Mansfeld)
Frisierszene, Vorderseite eines Denkmals (ehem. Samm-
lung von Mansfeld)
28 Fibule en bronze émaillé
Emaillierte Bronzefibel
29 Fibule en bronze émaillé (Titelberg)
Emaillierte Bronzefibel (Titelberg)
30 Fibule en bronze émaillé (Dalheim)
Emaillierte Bronzefibel (Dalheim)
31 Fibule en bronze émaillé (Dalheim)
Emaillierte Bronzefibel (Dalheim)
32 Fibule en bronze argenté et émaillé (Titelberg)
Versilberte und emaillierte Bronzefibel (Titelberg)
33 Fibule en bronze argenté et émaillé (Titelberg)
Versilberte und emaillierte Bronzefibel (Titelberg)
34 Fibule en bronze émaillé (Titelberg)
Emaillierte Bronzefibel (Titelberg)
35 Fibule en bronze émaillé (Titelberg)
Emaillierte Bronzefibel (Titelberg)
2e
36 Balances romaines et pesons (Dalheim)
Rômerwaagen und Gewichte (Dalheim)
37 Atelier de tonnelier (Berbourg)
Küferwerkstatt (Berburg)
38 Scène de comptoir (Arlon)
Kontorszene (Arlon)
39 Relief romain représentant Vitis (cf. couverture)
Rômisches Relief die Weingôttin Vitis darstellend (vgl.
Umschlag)
40 Vigneron occupé aux vendanges (Remerschen)
Winzer im Weinberg (Remerschen)
41 Verrerie romaine (Hellange, Junglinster, Steinfort)
Rämische Gläser (Hellingen, Junglinster, Steinfort)
42 Bouteille ansée (Steinfort)
Henkelflasche (Steinfort)
43 Gobelet à pied (Junglinster)
Schlangenfadenbecher (Junglinster)
14 Figurines en terre cuite (Martelange, Altrier, Dalheim,
Niederwampach, etc.)
Tonfiguren (Martelingen, Altrier, Dalheim, Niederwam-
pach usw.)
45 Déesse-mère en terre cuite (Altrier)
Muttergottheit aus Tonerde (Altrier)
46 Déesse-mère en terre cuite signée «Fidelis fecit» (Titel-
berg)
Muttergottheit aus T'onerde, «Fidelis fecit» gezeichnet
(Titelberg)
47 Monstres marins (Mersch)
Seeungeheuer (Mersch)
43 Inscription FLAMEN. .. (Mersch)
Inschrift FLAMEN. .. (Mersch)
49 Entablement (Dalheim)
Gesimsstein (Dalheim)
50 Céramique en terre sigillée; estampilles de potiers
Terra-Sigillata-Ware; Tôpferstempel
51 Grand bol en terre sigillée décoré en relief, signé «Arnias«,
Res de la Gaule méridionale (Graulinster-Marscher-
wald)
Grofe, südgallische Sigillata-Schüssel mit Reliefdekor,
«Arnias» gezeichnet (Graulinster-Marscherwald)
52 Grand bol en terre sigillée décoré à la rouelle (atelier
d’Argonne) (Steinfort)
GroBe Sigillata-Schüssel mit Rädchenmuster (Argonner
Werkstatt) (Steinfort)
Ceramique en terre belge: bouteilles, urnes, assiettes (prov.
iv.)
Terra-Belgica-Ware: Flaschen, Urnen, Teller (versch.
Herk.)
*
54 Gobelet en terre cuite grise à la terra belgica, décoré de
scènes de chasse en relief (entre Strassen et Mamer)
Grauer T'erra-Belgica-artiger Becher mit Jagdszenen (zwi-
schen Strassen und Mamer)
55 Gobelet à arêtes (Titelberg)
Grätenbecher (Titelberg)
56 Récipients à vin: amphores, dolium, broc, gobelets Aco,
oenochées, passoire (Goeblange-Nospelt)
WeingefäBe: Amphoren, Dolium, Aco-Becher, Krüge
und Sieb (Goeblingen-Nospelt)
Seau en bois avec appliques en bronze (Goeblange-
Nospelt)
Holzeimer mit Bronzebeschlag (Goeblingen-Nospelt)
Bassine en bronze à anses mobiles (Goeblange-Nospelt)
Bronzebecken mit Henkel (Goeblingen-Nospelt)
Chaudron en bronze (Goeblange-Nospelt)
Bronzekessel (Goeblingen-Nospelt)
Cruches en terre cuite à une et à deux anses (Nospelt-
Kreckelbierg)
Ein- und zweihenkelige Tonkrüge (Nospelt-Kreckelbierg)
61 Vase en marbre (Biwer)
Marmorvase (Biwer)
62 Vénus en marbre (Rhodos)
Venus aus Marmor (Rhodos)
63 Masque en bronze (Hellange)
Bronze-Gesichtsmaske (Hellingen)
64 Monnaie gauloise en or avec l’inscription POTTINA
Gallische Goldmünze mit der Inschrift PoTTINA
65 Figurines en bronze
Bronzefiguren
66 Mercure, statuette en bronze
Merkurstatuette in Bronze (Altrier)
67 Blocs sculptés appartenant à des monuments tunéraires
(Luxembourg-Fetschenhof)
Steinblôcke verschiedener Grabmäler (Fetschenhof)
68 Génie ailé
Geflügelter Genius
69 Couronnement mutilé d’un pilier funéraire (anc. coll.
de Mansfeld)
Bekrônung eines Grabpfeilers (Sammlung von Mansfeld)
70 Pierre à quatre divinités (Fennange)
Viergôtterstein (Fenningen)
71 Pierre votive: GENIO vOsUGONUM... (Titelberg)
Votivstein (Titelberg)
72 Génie avec les attributs du dieu Cernunnos (Titelberg)
Genius mit den Attributen des Cernunnos (Titelberg)
30
73 Salle consacrée au Titelberg
Titelberg-Saal
74 Outils de potier en fer (Titelberg)
Tôpfergeräte aus Eisen (Titelberg)
75 Gobelet Aco, signé HiLARVSs (Titelberg)
ACOo-Becher des HiLARVS (Titelberg)
76 Gobelet à dépressions (Titelberg)
Faltenbecher (Titelberg)
77 Pot à miel avec graffiti (Titelberg)
Honigtopf mit Finritzungen (Titelberg)
78 Grand bol en terre sigillée à décor géométrique en relief
(Titelberg)
Große Sigillata-Schüssel mit geometrischem Reliefmuster
(Titelberg)
Grand bol en terre sigillée à décor figuré en relief (Titel-
berg)
GroBe Sigillata-Schüssel mit figürlichem Reliefmuster
(Titelberg)
80 Plaque en marbe avec inscription paléo-chrétienne (Ettel-
bruck)
Marmorplatte mit altchristlicher Inschrift (Ettelbruck)
81 Fibule discoïde en or de l’époque métovingienne (Gre-
venmacher)
Fränkische Goldscheibenfibel (Grevenmacher)
82 Armes, outils et poteries de l’époque mérovingienne:
reconstitution du mobilier d’une tombe de chef franc
Waffen und Gebrauchsgegenstäinde der Merowingerzeit ;
Darstellung der Bestattungsweise eines fränkischen An-
führers.
83 Poterie biconique à décor en registres (Kehlen)
Fränkischer Knickwandtopf (Kehlen)
84 Fibule discoïde en or cloisonné (Steinsel)
Goldscheibenfibel (Steinsel)
85 Boucle et contreplaque de ceinturon en fer damasquiné
(Oetrange ?)
_ ‘Tauschierte Eisenschnalle und Gürtelbeschläge.
86 Deux bijoux en or cloisonné (Nospelt)
Zwei goldene Schmuckstücke mit eingelegten Almandinen
(Nospelt-Telpeschholz)
87 Armes, outils et accessoires divers de l’epoque merovin-
gienne (prov. div.)
Fränkische Waffen, Handwerkszeug usw. (versch. Herk.)
88 Monnaie merovingienne en or (Berg)
Merowingische Goldmünze (Berg)
89 Carte schématique des trouvailles gallo-romaines
Schematische Karte der gallo-rômischen Fundorte
90 Carte schématique des trouvailles mérovingiennes
Schematische Karte der fränkischen Fundorte
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Catalogues des collections du Musée d’Histoire et d’Art:
Archéologie et Numismatique :
Les Inscriptions antiques (1965) par Charles-Marie Ternes, «Hémecht» 1965, 3-4.
Les Monnaies d’or antiques (1968) par Raymond Weiller.
Les Monnaies de la république romaine (1969) par Raymond Weiller.
La Verrerie de l’époque romaine (1969) par Eugénie Wilhelm.
Beaux-Arts:
La Peinture Ancienne (1967) par Joseph-Emile Muller.
L’Art Contemporain (1968) par Joseph-Emile Muller.
Les rapports sur les découvertes archéologiques et les acquisitions récentes sont ordinairement publiés dans la
revue «Hémecht» et dans les «Publications de la Section Historique de l’Institut grand-ducal».
Les photographies sont dues à M. Albert Biwer, du Musée de l’État, excepté celles qui sont à la base des planches
14, 59, 61, 67 et 81 (photos Theo Mey); 49 et 50 (photos Nic. Siebenaler). 29 clichés ont été réutilisés, dont la
plupart du livre «L’Art au Luxembourg», Publications Nationales du Ministère des Arts et des Sciences, 1966.
Les cartes 89 et 90 ont été exécutées par M. Johny Zimmer.
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