SALLE DES
MEDAILLES
- FE RURTOIRE ET D'ART
ar
RAYMOND WEILLER
AP
SALLE DES MEDAILLES
AU
MUSEE D’HISTOIRE ET D’ART — LUXEMBOURG
Guide illustre
Le présent guide a été publié avec l’appui financier de la Banque Internationale à Luxembourg, Société Anonyme.
Couverture
Jean Bertels (1544-1607), abbé d’Echternach (1595-1607), doyen des historiens luxembourgeois, représenté à l’âge de 50 ans.
Modèle uniface en pierre, daté de 1595 (40 x 33 mm).
Johannes Bertels (1544-1607), Abt von Echternach (1595-1607), erster Luxemburger Geschichtsschreiber, dargestellt im Alter
von 50 Jahren.
Einseitiges Speckstein-Modell mit der Jahreszahl 1595 (40 x 33 mm).
Imprimerie Coopérative Luxembourgeoise, Esch-sur-Alzette
MUSÉE DE L’ÉTAT — LUXEMBOURG 1980
Ma m
N
PRÉSENTATION
On sait que la section des arts industriels et populaires de notre Musée National se propose d’illustrer la vie
quotidienne et les traditions du peuple luxembourgeois depuis la fin du moyen-âge jusqu’à notre époque. Il était
donc normal de réserver une des nombreuses salles de cette section - qui est logée dans un ensemble de vieilles
demeures rénovées - à l’art de la médaille luxembourgeoise.
Frappées ou fondues en l’honneur de personnages plus ou moins illustres ou en souvenir d’événements plus ou
moins importants, ces pièces de métal aux formes et aux sujets très divers reflètent en effet bien, nous semble-t-
il, certains aspects de la vie de nos ancêtres et constituent autant de témoignages précieux.
Que toutes ne représentent pas des chefs-d’oeuvre - comme on a l’habitude de les admirer dans des cabinets de
médailles étrangers - n’est pour lors que normal. La sélection présentée dans une bonne douzaine de vitrines
met d’ailleurs à bon escient un des accents majeurs sur les médailleurs de chez nous. Ceux-ci ne sortirent à vrai
dire de l’anonymat que vers le milieu du XIXe siècle, l’époque de formation de notre conscience nationale et de
ses ,sous-produits” multiples.
C’est encore à Monsieur Raymond Weiller qu’incombait bien entendu la charge d’aménager cet autre
médaillier, pendant de celui qui dans le cadre de la section archéologique met en vedette des pièces de choix de
notre importante collection de monnaies. Avec la compétence et l’ardeur que nous lui connaissons depuis une
quinzaine d’années, notre numismate a de nouveau mené à bonne fin cette tâche.
En premier lieu il s’agissait d’explorer et d’étudier systématiquement les nombreuses collections privées ou
publiques et d’élargir dans la mesure du possible la gamme de notre propre collection, trop limitée aux sujets
,nobles”, avouons-le.
Suivait la publication d’un ouvrage volumineux, ,Les Médailles dans l’Histoire du Pays de Luxembourg”, où
sont cataloguées et placées dans leur contexte historique quelque deux mille pièces intéressantes: une Bible”
du genre!
Et voici à présent cet opuscule qui est destiné principalement à guider le médailliste plus ou moins fervent
à travers la salle 43 de notre section dite ,folklorique”. S’insérant dans la longue série de nos catalogues et
guides déjà parus - et encore à paraître! - il sera sans aucun doute bien accueilli par le public intéressé de notre
Musée d'Histoire et d’Art.
Gérard Thill
Conservateur-Directeur
des Musées de l’État
5,
INTRODUCTION
Vain effort que de vouloir se raccrocher au temps qui fuit, irrésistiblement, entraînant le changement des êtres
et des choses… À peine une effigie est-elle gravée dans l’airain, que, déjà, elle appartient à l’histoire. Pourtant
(ou peut-être précisément pour cette raison), depuis l’antiquité, le portrait en médaille, ressuscité par la
Renaissance, connut une faveur jamais démentie depuis. S’y ajoutaient, au cours des temps, d’autres motifs,
inspirés de scènes bibliques ou mythologiques, de faits d’armes, de réalisations architecturales et d’innombra-
bles autres sujets fournis par la vie et par l’activité de l’homme. La médaille, telles les archives, contribue
à garder la mémoire des peuples.
Si la suite métallique ayant trait à l’histoire de notre pays n’est pas comparable à celles des grands pays
d’Europe, elle nous offre cependant une somme de témoignages intéressants, voire émouvants.
Le présent guide ne permet qu’un bref survol du vaste sujet qui est traité in extenso dans mon ouvrage: Les
Médailles dans l'Histoire du Pays de Luxembourg, paru à Louvain-la-Neuve en 1979.
Pour finir, j’adresse mes chaleureux remerciements aux très nombreux donateurs, sans l’aide désintéressée
desquels notre salle des médailles aurait été bien maigrement dotée.
Raymond Weiller
Des graveurs sur métal, le Luxembourg en a possédé dès l’antiquité. Qu’on songe à nos ancêtres, les Trévires,
qui, au cours des décades suivant l’apparition des troupes de César en Gaule, ont créé un monnayage d’or,
d’argent et de bronze (peut-être aussi de potin) dans leur oppidum au Tetelbierg. Plus tard, vers la fin du III
siècle après J.-C., des ateliers non officiels, opérant par exemple au Tetelbierg et dans une caverne du
Müllerthal, prenaient part à la production en masse d’imitations de monnaies gallo-romaines contemporaines.
Pour les périodes mérovingienne et carolingienne, aucun atelier n’est attesté sur le territoire actuel du Grand-
Duché. Dès 1226/31 environ, l’atelier de Luxembourg et, par la suite, les ateliers érigés en d’autres localités,
assurèrent le monnayage régulier proprement luxembourgeois. Jusqu’à la période moderne, les graveurs de
coins monétaires gravaient aussi souvent d’autres objets, notamment des sceaux. En 1444, l’on cite ,Kunz der
Eisengraber”, auquel on a confié la confection du sceau de la Ville de Luxembourg. De 1502 date le seul jeton
connu de la Monnaie de Luxembourg. On peut considérer cette pièce, connue en exemplaire unique, comme
première pièce métallique non monétaire issue de Luxembourg. Mais la Renaissance, qui voit aussi ,renaître”
l’art de la médaille délaissé depuis l’antiquité, n’a pas produit de médailleur luxembourgeois et — apparemment
— aucun graveur luxembourgeois ne s’est laissé tenter par cet art au cours des trois siècles suivants. Cela est
d’autant plus curieux que la gravure était bien pratiquée par d’autres métiers encore, comme par exemple les
bijoutiers, et la Confrérie de Saint-Éloi aurait sans doute pu fournir des personnes compétentes. Ce manque
d’initiative devient particulièrement apparent lorsqu’on considère le cas des nombreuses médailles de Notre-
Dame de Luxembourg éditées depuis 1640. Celles du XVII siècle proviennent toutes d’ateliers étrangers
(Dinant, Nancy) et les fournisseurs des livraisons ultérieures sont aussi des maisons étrangères, sauf quelques
rares exceptions de date récente.
| DE LA RENAISSANCE AU BAROQUE
Rares, autant qu’attrayantes, sont les quatre plaquettes unifaces en fonte de bronze, témoins de la Renaissance
en Flandre au XVI: siècle. Elles représentent, sous forme allégorique: ,,le triomphe” de la religion, de la
sagesse, de la pauvreté et de la Justice (fig. 1).
fr
Des souverains et leurs représentants aux Pays-Bas sont portraités par des artistes aussi brillants que Hans
Reinhart der Altere (peu après 1510-1581) (fig. 2), Antonio Abondio (1538-1591), Conrad Bloc (vers 1545 (?)-
1602 ou après) et Adriaan Waterloos (1600-1684) (fig. 4). Adriaen Rottermont, fabricant d’argenterie à La
Haye pendant la première moitié du XVII siècle, est l’auteur de médailles aux effigies de Maurice d’Orange-
Nassau et d’Ernest de Mansfeld, fils du gouverneur (fig. 3).
Sur trois rangées sont présentées les médailles et jetons ayant trait à la politique expansionniste de Louis XIV,
se concrétisant pour le Luxembourg dans la prise de Thionville (1643), de Montmédy (1657) et de Luxembourg
(1684). Dans la deuxième rangée (et sous une loupe) on remarquera les détails gravés au revers d’un jeton en
argent frappé en 1658 (l’année suivant la prise de Montmédy): à droite, du haut d’une tour de la forteresse, le
lion luxembourgeois se précipite dans le vide! (fig. 5). Les frappes orgueilleuses de Louis XIV furent parfois
contrebalancées par certaines éditions satiriques de ses adversaires. C’est le cas de la médaille d’argent que les
Provinces-Unies frappèrent sur la prise de Gênes et de Luxembourg en 1684; on y voit le monarque jonglant
avec le globe crucigère qu’il tient dans un équilibre précaire à la pointe de son épée, ce qui justifie la légende:
QUOD LIBET, LICET (fig. 7).
La plupart des pièces exposées (au nombre desquelles se trouvent plusieurs refrappes) sont dues aux meilleurs
graveurs travaillant pour l’Histoire métallique du roi, tels: J. Dollin, J. Mauger, M. Molart, J. Roettiers et J.
Roussel.
2 SOUVERAINS
Un choix d’effigies en médaille montre que lorsqu’il s’agissait de créer un portrait, l’on avait le plus souvent
recours à des médailleurs étrangers. En effet, il y a 25 ans, rares étaient les médailles à effigie dues à des artistes
luxembourgeois. On notera aussi que les médailles représentant les têtes ou bustes de souverains antérieurs au
XVIII siècle sont des oeuvres postérieures de beaucoup à leurs règnes; il s’agit souvent de frappes
commémoratives modernes.
Quelques médailles du XVIII siècle sont particulièrement intéressantes pour notre histoire. C’est le cas de deux
pièces de Maximilien-Emmanuel de Bavière (1712-1714), dont la première a été frappée sur sa nomination, en
1692, de gouverneur général des Pays-Bas (fig. 8), tandis que la seconde, un jeton issu de l’atelier de Namur,
commémore son inauguration, en 1712, comme duc de Luxembourg et comte de Chiny. Relevons également la
belle médaille éditée de 1779 à 1780 pour les Collèges Thérésiens, gravée par Th.-Victor van Berckel (fig. 12).
10
Pendant la période hollandaise, les médailles néerlandaises avaient parfois un lien avec l’histoire de notre pays
et comme médailles de récompense officielles on décerna au Luxembourg les mêmes pièces que dans le
royaume. On remarquera, à titre d’exemple, la belle médaille d’argent remise par le roi grand-duc Guillaume I“
au vieux curé de Nittel, Mathias Mathieu, qui était originaire de Grevenmacher et qui, âgé de plus de 70 ans,
avait vaillamment pris part au combat de l’incendie qui ravagea sa ville natale le 18 novembre 1822. À noter
aussi la non moins attrayante médaille du Cours de Dessin de l’Athénée de Luxembourg, année 1888-1889,
gravée par David van der Kellen et portant au droit l’effigie du roi grand-duc Guillaume III. Elle est dédicacée
au nom de J.-Pierre Huberty d’Eich, peintre, né en 1870, décédé en 1897.
Parmi les médailles de la dynastie régnante, relevons une belle pièce à l’effigie de la grande-duchesse Charlotte,
réalisée en 1939 par Claus Cito, artiste-sculpteur établi à Bascharage (1882-1965). (Un tirage en bronze du
plâtre original orne le manteau de la cheminée; il s’agit d’un don de la part de la Fraternelle Luxembourgeoise
de Bruxelles.) Une autre médaille de la souveraine, portant un portrait modelé par l’artiste belge Joseph
Witterwulghe, fut frappée la même année par François Wunsch à Diekirch (fig. 22). Une autre oeuvre très bien
réussie est la médaille commémorant le deuxième anniversaire de la passation des pouvoirs (1966), due
à l’artiste belge René Cliquet.
3-4 DE NICOLAS ALEXIS GRÜN À LA FAMILLE WUNSCH DE DIEKIRCH
Au Luxembourg, la conception ou la fabrication de médailles est, à l’origine, étroitement liée à la gravure de
matrices de sceaux et de cachets, un peu plus tard aussi à la confection de décorations.
Comme premier médailleur luxembourgeois, ont peut considérer Nicolas Alexis Grün (1787-1857) qui exerçait
le métier de graveur. Il gravait surtout des cachets et nous ne lui connaissons que deux médailles et un insigne,
dont il livra les maquettes, à savoir: la médaille commémorative de l’inauguration de la route Luxembourg-
Namur (1827), l’insigne de la Loge ,, Les Enfans de la Concorde fortifiée” (1828) et la médaille d’hommage de
l’ancienne Société Archéologique (1856) (fig. 16). Il est aussi l’auteur d’une vue de la Ville de Luxembourg,
qu’il grava d’après un dessin de Maison(n)et; elle figure comme en-tête au ,Luxemburger Wochenblatt”, no 1,
paru le samedi, 7 avril 1821. Décédant à l’âge de 70 ans, Nicolas Alexis Grün passa la relève, en tant que
médailleur, à François Barth-Wahl (1806-1867). Du vivant de son prédécesseur, celui-ci avait déjà été actif dans
d’autres domaines de la gravure. Il a sans doute gravé des cachets, mais il est surtout connu comme graveur des
coins de nos premières monnaies d’appoint grand-ducales (émises depuis 1854), il a livré la majeure partie des
premiers timbres-poste luxembourgeois (émis depuis 1852), son poinçon apparaît sur une décoration
luxembourgeoise, mais nous ne connaissons que deux médailles qui portent sa signature: celles des festivals
chorals tenus à Luxembourg le 2 septembre 1862 et le 4 septembre 1864.
11
La fabrication de médailles connut un essor prodigieux, dès 1872, grâce à Albert Wunsch (1834-1903) et, plus
tard, à ses fils Henri (1875-1959) et François (1868-1951), établis tous les trois à Diekirch comme bijoutiers,
joailliers et graveurs. Une matrice de médaille de François Barth-Wahl ayant été réutilisée (après de légers
changements) par Albert Wunsch, il est possible que celui-ci soit entré en possession de l’outillage de son
prédécesseur.
D’Albert Wunsch nous connaissons 78 médailles et insignes, de Henri 44 et de François seulement 4 de façon
certaine. Toutes les étapes de la conception jusqu’à la réalisation eurent lieu par leurs soins, y compris la frappe
au balancier. La famille Wunsch avait en effet possédé un grand balancier, le seul de cette importance qui ait
jamais fonctionné au Luxembourg. Par ailleurs, la maison était aussi chargée de la réalisation de certaines
décorations et des cachets à cire et à encre pour les Administrations. Tout comme son père, Henri Wunsch était
un graveur très méticuleux et accorda même au plus infimes détails, invisibles à l’oeil nu, la plus grande
attention. Ce souci de précision est d’autant plus étonnant qu’il s’agit, sans exception, de gravure directe dans le
fer. Mais aucun des Wunsch n’est portraitiste et lorsqu’il s’agit, en 1939, d’éditer une médaille à l’effigie de la
grande-duchesse Charlotte, François Wunsch a recours à l’artiste belge Joseph Witterwulghe, mais il réalise lui-
même la frappe dans son atelier à Diekirch (voir vitrine 2) (fig. 22).
L'intérêt des médailles de la famille Wunsch se situe surtout sur le plan de leur rapport avec les fêtes populaires,
expositions et concours, envers lesquels les Wunsch font preuve d’un grand attachement. La plupart de leurs
médailles concernent en effet l’agriculture, la musique, les sapeurs-pompiers et les sports, notamment le
cyclisme et la gymnastique. Il est grand dommage que l’atelier de François Wunsch ait été détruit en 1944, vers
la fin de la seconde guerre mondiale; on ignore le sort du balancier.
5 DE JEAN(-PIERRE) MICH À AUGUSTE TRÉMONT
Depuis le début du XX“ siècle, quelques artistes-sculpteurs, peintres ou dessinateurs créèrent occasionnellement
de rares médailles.
De Jean(-Pierre) Mich (1869-après 1920), très doué pour la sculpture, l’on ne connaît qu’une seule médaille,
à l’effigie du maréchal Joffre, frappée en 1917. Elle figure à l’exposition sous forme de moulage.
Michel Haagen, ferronnier d’art et dessinateur (1893-1943), modela en 1928 la maquette pour la plaquette
octogonale de l’exposition-concours de la Chambre des Métiers de Luxembourg. Par ailleurs, deux insignes
furent réalisés d’après ses projets.
1?
De 1930 à 1932, Paul Kremer (1890-1974) modela un petit nombre de médailles, dont certaines restèrent à l’état
de plâtre, quelques-unes furent coulées en exemplaire unique. Effectivement émise fut, par exemple, la très
belle médaille au buste de notre poète national Michel Rodange. Cette pièce, en fonte de bronze patinée, fut
éditée en 1932, à l’occasion du 60° anniversaire de l’édition originale du ,Rénert”, imprimé chez Joris en 1872.
L’événement fut marqué par l’inauguration, le 26 juin 1932, d’un monument près de l’Hôtel de Ville de
Luxembourg; pour cette fête, Paul Kremer créa aussi un insigne hexagonal.
Le renom d’Auguste Trémont (1892-1980), prestigieux artiste-peintre et sculpteur animalier, est bien mérité.
Les médailles à son actif sont peu nombreuses, mais de haute qualité. Les pièces exposées comprennent des
frappes uniques en argent et des épreuves d’artiste en plomb qui représentent un don de la part de l’artiste. La
plus répandue de ses médailles est celle de la Libération (1944), montrant au droit le lion luxembourgeois et au
revers un fougueux St Georges terrassant le dragon (fig. 23).
6 JULIEN LEFÈVRE
L’oeuvre de cet artiste (né en 1907) est vaste et comporte à ce jour quelque 70 médailles (dont un choix est
exposé), ainsi que plusieurs insignes et une décoration, sans parler de ses nombreuses réalisations dans le
domaine de la peinture, du dessin, de la gravure, etc. Ses créations, en matière de médailles, concernent
principalement, mais non exclusivement, deux domaines: le sport et le portrait. C’est en effet par le sport, dont
il pratiquait lui-même plusieurs disciplines, que Julien Lefèvre débuta, en 1953, son activité dans l’art de la
médaille. Il n’est point exagéré d’affirmer qu’il a su imprimer un renouveau à l’art de la médaille sportive
luxembourgeoise, où l’esprit de création faisait défaut depuis des décennies. Quant aux portraits, peu en avaient
été réalisés par des artistes luxembourgeois, avant que Julien Lefèvre n’y consacre son talent. La qualité de ses
maquettes lui vaut d’être reconnu comme l’un des meilleurs portraitistes en médaille dans l’aire belgo-
luxembourgeoise.
Sa signature s’accompagne généralement d’un N, désignant son épouse, Madame Nina Lefèvre; il s’agit d’un
hommage de la part de l’artiste. Toutes les pièces exposées représentent des dons faits au Musée par leur
généreux auteur.
7 CHARLOTTE ENGELS
Établie à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Charlotte Engels (née à Luxembourg en 1920) pratique la
sculpture, la peinture et l’art de la médaille. Dans ce dernier domaine, ses créations sont au nombre d’une
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trentaine. Sa prédilection va vers le portrait et, par ailleurs, elle se livre dans son atelier à la recherche
d'expressions nouvelles. C’est en effet avec bonheur que l’artiste sait allier le figuratif et l’abstrait, ce qui est une
démarche tout à fait nouvelle chez un artiste luxembourgeois. La qualité de ses oeuvres est soulignée par le fait
qu’elles sont éditées, pour une bonne part, par le Club Français de la Médaille.
8 DE LA MAQUETTE À LA MÉDAILLE
La fabrication des médailles met en jeu successivement l’oeuvre d’un artiste et des techniques artisanales. Il est
deux grandes catégories de médailles: la médaille frappée et la médaille fondue, qui se distinguent par leurs
aspects.
La médaille frappée
L'idée, le projet, la maquette
La réalisation d’une médaille prend son origine dans l’idée, parfois longtemps mûrie, de l'artiste. S’il s’agit pour
lui de faire un portrait, il est essentiel, qu’au contact personnel, il puisse ,sonder l’âme” de la personnalité qu’il
se propose ,d’immortaliser”. Dans l’impossibilité d’une rencontre personnelle, ou s’il s’agit d’un défunt, il faut
que l'artiste saisisse les principaux traits de caractère du personnage et qu’il se fasse, le cas échéant, une idée de
son oeuvre. À défaut de quoi, son travail sera figé, sans ,âme”. Dès lors qu’il a compris le personnage dans ses
différentes dimensions, l’artiste s’applique à traduire son idée en dessin, opération qui se répète parfois à de
multiples reprises. Il s’agit là des projets, dont l’artiste retient le mieux réussi pour le transposer en relief dans
une pâte à modeler (plastiline) ou dans l’argile, au moyen d’ébauchoirs de formes diverses. Ce travail essentiel
terminé à la satisfaction de l’artiste, le modèle, qu’on appelle ,la maquette”, est reproduit en plâtre par un
mouleur, d’abord en creux, puis en relief. Ce plâtre retourne chez l’artiste qui lui fait subir la finition. Il est
ensuite remis à la maison de fabrication, qui peut être une Monnaie ou une firme privée. Le premier travail
y consistera à reproduire le plâtre dans une résine synthétique extrêmement dure, l’araldite, en vue de la
réduction mécanique de l’oeuvre au moyen du ,tour à réduire”.
Comme à l’origine, certains artistes gravent encore de nos jours les matrices d’acier (les ,coins”) directement
à la main. Cet art est celui de la gravure en creux. L'artiste peut également dégrossir l’acier en relief. Il obtient
alors un poinçon qu’il imprime ensuite dans un autre bloc d’acier pour obtenir une matrice (en creux).
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Le tour à réduire
Depuis la fin du XIX siècle, le ,tour à réduire” permet de graver mécaniquement les blocs d’acier à partir d’une
maquette exécutée en plâtre et reproduite en résine ou en bronze.
Le diamètre de la maquette est bien supérieur à celui de la médaille à frapper.
Le tour à réduire se présente dans sa partie essentielle comme un pantographe. Sur la partie droite, une touche
en pointe suit le modelé de la maquette qui tourne lentement. Dans le même temps, sur la gauche, par la
pression du bras, une fraise taille le bloc d’acier (en relief), réalisant ainsi un poinçon d’où sera tiré par
enfonçage le coin (en creux) servant à la frappe des médailles.
L'épreuve d'artiste
Au moyen de la paire de coins obtenue, appelés aussi ,matrices de travail”, on frappe, avant la trempe, une
épreuve dans un métal mou, le plomb. Elle est soumise à l’artiste, qui peut encore, à ce stade, demander qu’on
y apporte d’ultimes retouches mineures, lesquelles seront exécutées par le graveur de la maison de fabrication;
sinon, il donne simplement son ,bon à tirer”.
La frappe
Les médailles sont frappées sur des flans” découpés dans des bandes de métal dont l’épaisseur est choisie en
fonction des reliefs de la médaille. Avant la frappe, les flans sont recuits et décapés.
La frappe est faite à froid au moyen de balanciers à friction, de presses à vis ou de presses hydrauliques. On
adapte aux différentes presses, selon leurs puissances, les types de médailles à frapper.
La réalisation d’une médaille se fait en plusieurs passes, l’importance des reliefs ne permettant pas de les
imprimer en une seule frappe. Entre chaque passe, le métal est recuit dans un four à passage continu, sous
atmosphère protectrice pour éviter l’oxydation.
Dans la ,frappe en virole”, le flan est maintenu dans une bague d’acier trempé, qui donne à la tranche de la
médaille sa forme définitive. Dans la ,, frappe en boîte”, le métal n’est pas retenu par une virole. Les médailles
ainsi frappées ont une ,toile” (bordure) irrégulière, qui doit, après une passe de finition, être enlevée par
tournage.
15
OR
16
Fin: =
Après la frappe et le tournage, la médaille est en général ,patinée”. Elle peut aussi être dorée ou argentée par
électrolyse.
La médaille n’est mise en vente qu’après un contrôle de qualité et, parfois, l’insculpation du ,poinçon de
maître”. C’est le cas à la Monnaie de Paris, par exemple, et chez certains médailleurs privés.
La médaille fondue
Cette méthode est utilisée depuis la Renaissance. Dans le temps, l’artiste réalisa un modèle par gravure directe
en relief dans la pierre (,,Speckstein”), le bois (généralement du buis), ou la cire, à la dimension d’exécution. De
nos jours, l'artiste modèle son oeuvre en argile ou en plastiline. Les deux faces sont faites séparément et ensuite
moulées sur plâtre en creux, puis en relief.
Le travail de l’artisan fondeur consiste à assembler les deux plâtres exactement au modèle de la médaille
à réaliser. La fonte dans un moule de sable tassé est le plus souvent employée. La médaille peut être achevée en
ciselure par l’artiste.
Cette technique connaît un regain de faveur, maintenant que nombre d’artistes, en quête de voies nouvelles
d'expression, ont révolutionné l’art de la médaille par l’abandon des contours et des reliefs traditionnels. La
patine y joue un rôle très important.
Dix-neuf photographies, mises en frise au-dessus des vitrines, illustrent le texte précédent en montrant les
différents appareils et les étapes successives de la fabrication des médailles à la Monnaie de Paris:
|. Façade de l’Hôtel des Monnaies à Paris.
2. Atelier de gravure.
*. Gravure en creux.
4. Gravure en relief.
5. Atelier des Médailles.
6. Tour à réduire.
7. Tour à réduire.
8. Balancier à friction.
9. Balancier à commande électropneumatique.
10. Le grand balancier (frappe en virole).
11. Balancier à commande électropneumatique (frappe en virole).
12. Presse hydraulique (frappe en boîte).
13. Presse hydraulique (frappe en boîte).
14. Détourage des médailles.
15. Sablage à l’eau.
16. Application de la patine.
17. Finissage de la patine.
18. Dorure par électrolyse.
19. Émaillage.
Ces photographies sont dues à l’amabilité de l’Administration des Monnaies et Médailles, 11, quai de Conti,
Paris, qui a aussi publié un texte, partiellement reproduit ci-dessus.
Les maquettes, coins et médailles exposés dans la vitrine 8 sont dus à la générosité de leur initiateur, M. Julien
Lefèvre. Les coins et médailles ont été réalisés à la Monnaie de Bruxelles.
9 ÉDITIONS DU CLUB FRANÇAIS DE LA MÉDAILLE
Au CFM, domicilié à la Monnaie de Paris, revient une place primordiale comme centre d’édition de médailles
artistiques, à caractère international.
Les pièces exposées représentent un choix montrant les tendances variées qui caractérisent les oeuvres d’artistes
comme: Hans Bellmer, Bénédicte Charpentier-Villain, Raymond Corbin, Robert Couturier, Jean-Pierre
Demarchi, Jacques Despierre, Thérèse Dufresne, Émile Gilioli, Étienne Hajdu, Abram Krol, Louis Leygue,
Claude Schürr, Roger Vieillard et Volti.
La vitrine centrale est réservée à six ensembles, dont trois illustrent la vie sportive:
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10 CERCLE GRAND-DUCAL D’ESCRIME ET DE GYMNASTIQUE
En 1849, une première société de gymnastique fut fondée à Luxembourg sous le nom de ,Turnverein”, appelée
plus tard ,Société de Gymnastique” et dont l’activité se réduisit après 1860. En août 1879, Philippe Polfer,
ancien sergent-major et maître d’armes du bataillon de chasseurs luxembourgeois, et Michel Pfeiffer, ancien
militaire belge, fondèrent à Luxembourg le ,Cercle Grand-Ducal d’Escrime et de Gymnastique”.
Les pièces exposées représentent une sélection opérée parmi les médailles de la société, que celle-ci a données
au Musée, afin d’en assurer la conservation. Ces médailles, s’étalant de 1880 à 1926, permettent de retracer
l’activité internationale de cette société.
11 LE TROPHÉE NATIONAL
Créé par arrêté ministériel du 9 août 1951, le Trophée National est réservé aux lauréats des championnats
annuels nationaux amateurs, organisés à l’échelon le plus élevé par les fédérations sportives agréées par le
Gouvernement d’après les lois et les règlements des fédérations internationales et dans les disciplines admises au
programme des championnats officiels internationaux. Les sportifs classés premier, deuxième et troisième dans
chaque discipline reçoivent respectivement une médaille en bronze doré, en bronze argenté ou en bronze (de
1951/52 à 1959 il s’agissait de médailles en vermeil, en argent ou en bronze). La même médaille, mais de module
plus grand, est remise depuis 1959 aux équipes classées dans les trois premières places lors des championnats par
équipes, organisés en dehors des concours individuels dans les mêmes disciplines. La première médaille fut
réalisée pour l’année 1951/52.
Les médailles, dont la série complète est exposée, sont dues à des artistes luxembourgeois, sans exception.
12 LA SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE DE BONNEVOIE
Cette société fut fondée en juillet 1884. De même que le , Cercle Grand-Ducal d’Escrime et de Gymnastique”,
elle fit don de ses médailles au Musée, afin de garantir leur conservation. D’autres sociétés suivirent cet
exemple, dans le même but.
Les pièces exposées représentent un choix couvrant la période de 1886 à 1911 et témoignant de la grande activité
de cette société, non seulement sur le plan national, mais également à l’étranger.
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13 LE CERCLE AGRICOLE ET HORTICOLE DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG
Cette société est née le 20 août 1853 à Luxembourg d’une scission intervenue, en raison de différends politiques,
au sein de la Société Royale Agricole du Grand-Duché de Luxembourg (fondée, elle, le 8 octobre 1846).
Conformément à la loi du 27 mars 1900, le Cercle reçut plus tard la dénomination: ,,Cercle Agricole et
d’Élevage Luxembourgeois”. Alors que la Société organisait ses expositions et concours dans plusieurs grandes
villes du pays, le Cercle ne tenait les siens qu’à Luxembourg, sauf en 1883, lorsqu’il collabora à l’exposition
générale d’Ettelbruck.
Sont exposés un choix de médailles éditées par le Cercle lui-même et une sélection de pièces reçues par le Cercle
lors de participations à des expositions à l’étranger.
(Entre les fenêtres, ont peut voir le diplôme du Cercle pour son exposition du 22 au 29 juillet 1891, dédicacé à:
M. Klopp à Limpertsberg, pour ses begonia bulbeux et encadré avec la médaille correspondante en bronze
argenté.)
14 TABATIÈRES EN ARGENT
Neuf tabatières en argent, ayant appartenu à l’ancien Ministre d’État Paul Eyschen, présentent des couvercles
ornés chacun d’une médaille en argent montrant les effigies de: Napoléon I“ (1 pièce, surmoulée), Guillaume I“
(1 pièce), Guillaume II (1 pièce), Guillaume III (1 pièce), Henri & Amélie (1 pièce), Adolphe de Nassau (3
pièces, dont 1 essai en or d’une monnaie) et Guillaume de Nassau (1 pièce). Cette dernière est une fonte
d'argent réalisée d’après une maquette en plâtre modelée en 1908 par le sculpteur luxembourgeois Pierre
Federspiel.
15 UNE MÉDAILLE RACONTE...
Ce qui nous intéresse avant tout dans nombre de médailles luxembourgeoises, c’est le témoignage qu’elles nous
apportent en tant que documents de la vie sociale d’antan. Sous ce rapport, la médaille présentée ici
a énormément de choses à raconter:
»Gravée par le grand médailleur Charles Wiener, j'ai été frappée à l’occasion de la première exposition
internationale de l'Industrie et des Arts, qui eut lieu à l’Athénée de Luxembourg depuis le 24 août 1852 jusqu’en
septembre de la même année. À propos de cet événement, le Courrier du Grand-Duché de Luxembourg écrit:
10
,Mais la curiosité publique est vivement excitée et avec raison, par une exposition industrielle, la première de ce
genre parmi nous, et qui prouve non seulement les progrès sérieux que de grandes industries y réalisent, mais
prouve encore que l’intelligence industrielle des Luxembourgeois est rassurante pour l’avenir.” Le même
journal donnera un peu plus tard la liste complète des participants auxquels j'ai été distribuée; on peut s’y
rendre compte que j'ai été remise en 13 exemplaires de ,,vermeil”, en 16 exemplaires ,d’argent” et en 33
exemplaires de bronze.
Étant hautement officielle, j’ai eu droit aux armes couronnées du pays, qui ornent mon avers. Mon revers porte,
au centre d’une double couronne de laurier et de chêne, la dédicace gravée au nom de: MICHEL Frères
à Luxembourg, récipiendaires d’un de mes 16 exemplaires en ,argent” (du bronze argenté, en fait). Il s’agit de
Pierre, de Jean et de Jacques Michel, fabricants de chapeaux à l’enseigne ,Au chapeau géant”, rue Beaumont
11 & 13, à Luxembourg-Ville, où ils exercèrent leur métier depuis 1830 environ jusqu’après 1886.
Les documents qui m’accompagnent dans la vitrine illustrent différents aspects du métier. Ainsi, le gros volume,
ouvert à l’année de ma naissance, contient-il copie des papiers d’affaires de 1845 à 1856 et de nombreux
spécimens de bordures et autres garnitures en étoffe. Parmi les autres documents exposés, il convient de relever
le sauf-conduit pour Nancy, daté du 29 janvier 1859 et signé de la main de M. Mathias Simons, Ministre d’État,
Président du Gouvernement. ou encore cette facture de Jean Michel à son frère Georges à Metz, datée du 18
février 1887, dans laquelle sont relatées, en note, les funérailles de Mgr Adames, évêque de Luxembourg: Mgr.
Adames vient de mourir dimanche passé, on l’a enterré hier dans la chapelle au Glacis, le convoi et les services
étaient presque si pompeux qu’à l’enterrement du prince (Henri des Pays-Bas) (,) toute la ville était pavoisée de
deuil (,) le corbillard de 1*“ classe (a) était traîné par 4 chevaux (,) il y avait l’évêque de Metz, celui de Trèves et le
nonce de la Haye ainsi que d’autres personnages distingués et presque tous les curés du pays; le cortège
a commencé (sic) de 11/> heures jusqu’à 2 heures.” — J'attire aussi l’attention sur le cahier qui contient
l’inventaire général arrêté au 15 avril 1886, très précieux pour le spécialiste, qui peut y trouver la liste complète
de l’outillage et des matières, chimiques et autres, nécessaires à la fabrication des chapeaux.
Par les exemples cités, on peut facilement se rendre compte que les documents qui m’entourent offrent une mine
de renseignements au chercheur…”
90
EINFUHRUNG
Ein vergebliches Unterfangen wäre es, sich an die unaufhaltsam Wenn auch die auf die Geschichte unseres Landes Bezug nehmen-
fliehende Zeit klammern zu wollen, welche die Veränderung der de metallische Serie nicht mit jenen der groBen Länder Europas
Wesen und Dinge nach sich zieht . . . Kaum ist ein Bildnis in Erz verglichen werden kann, so bietet sie doch eine Menge interessan-
gegraben, so gehôrt es auch schon der Geschichte an. Trotzdem ter, zuweilen sogar rührender Zeugnisse.
(und vielleicht eben deshalb) erfreut sich seit der Antike das in der {
Renaissance wiedererweckte Medaillenporträt einer seither nicht Der vorliegende Führer kann nur eine kurze Ubersicht über dieses
in Abrede gestellten Beliebtheit. Im Laufe der Zeit kommen weitgefächerte Thema bieten, welches in meinem 1979 in Louvain-
andere Motive hinzu, die biblische oder mythologische Szenen, la-Neuve erschienenen Buch: Les Médailles dans l’Histoire du
Waffentaten, Verwirklichungen auf dem Gebiet der Architektur Pays de Luxembourg ausführlich behandelt ist.
und ungezählte weitere, dem Leben und Schaffen des Menschen
entliehene Darstellungen beinhalten. Ebenso wie die Archive, AbschlieBend môchte ich den zahllosen Personen, die durch ihre
trägt die Medaille zur Erhaltung des Kulturbewußtseins der Schenkungen wesentlich zur Einrichtung dieses Saales beigetragen
Völker bei. haben, meinen herzlichen Dank aussprechen.
Eisenschneider gab es in Luxemburg seit der Antike. Man denke einzig bekannte Jeton der Luxemburger Münzstätte. Dieses Stück,
an unsere Vorfahren, die Treverer, welche, in den Jahrzehnten welches nur in einem Exemplar bekannt ist, kann man als erste
nach dem Erscheinen der Truppen Cäsars in Gallien, eine Gold-, Luxemburger Prägung ohne Münzcharakter ansehen. Aber die
Silber- und Bronze- (vielleicht auch Potin-) Münzung in ihrem Renaissance, welche die seit der Antike vernachlässigte Medail-
Oppidum auf dem Tetelbierg schufen. Später, gegen Ende des III. lenkunst wieder aufleben läßt, hat keinen Luxemburger Medail-
Jh. n. Chr., beteiligten sich nichtoffizielle Prägestätten, z.B. auf leur hervorgebracht und auch während der drei darauffolgenden
dem Titelberg und in einer Hôhle des Müllerthals, an der Jahrhunderte hat sich anscheinend kein Luxemburger zu dieser
Massenproduktion von Nachahmungen zeitgenôssischer gallo- Kunst verleiten lassen. Dies ist umso sonderbarer, als die Gravie-
rômischer Münzen. Für die merowingische und karolingische Zeit rung doch bei andern Handwerkern, wie z.B. den Goldschmieden,
ist keine Münzstätte für das Territorium des heutigen GroBherzog- durchaus üblich war und die St-Eligius-Bruderschaft hätte sicher-
tums belegt. Etwa ab 1226/31 gewährleisteten die in Luxemburg lich fähige Leute stellen können. Diesen Mangel an Initiative
und, in der Folge, in andern Ortschaften errichteten Münzstätten veranschaulicht am besten der Fall der zahllosen, ab 1640 heraus-
eine reguläre, rein luxemburgische Prägung. Bis in das moderne gegebenen Medaillen Unserer Lieben Frau von Luxemburg: jene
Zeitalter gravierten die Stempelschneider ôfters auch andere des XVII. Jh. entstammen ausschließlich ausländischen Ateliers
Gegenstände, hauptsächlich Siegel. Im Jahre 1444 erscheint in (Dinant, Nancy) und die Herstellung späterer Lieferungen erfolgt
einem Akt „Kunz der Eisengraber” , den man mit der Herstellung ebenfalls durch ausländische Firmen, mit einigen wenigen Aus-
des Luxemburger Stadtsiegels betraut hat. Von 1502 datiert der nahmen in neuerer Zeit.
1
Außerdem muß darauf hingewiesen werden, daß es sich bei den
1 VON DER RENAISSANCE ZUM BAROCK Medaillen mit Kopf- oder Brustbildern von Herrschern bis zum
Ebenso selten wie anziehend sind die 4 einseitigen, im Bronzeguß- XVII. Jh. meist um wesentlich spätere Werke handelt; in vielen
Verfahren hergestellten Plaketten, Zeugen der Renaissance in Fällen sind es moderne Gedenkmedaillen.
Flandern während des XVI. Jh. Dargestellt sind Allegorien des
» Triumphes” der Religion, der Weisheit, der Armut und der
Gerechtigkeit (Fig. 1). Einige Medaillen des XVIII. Jh. sind für unsere Geschichte von
Landesfürsten und ihre Statthalter in den Niederlanden werden pee me 023 ie, ve suce Lou Ma een
porträtiert durch so hervorragende Künstler wie Hans Reinhart seine Ernennung zum Generalgouverneur der Niederlande ge-
der Altere (etwas nach 1510-1581) (Fig. 2), Antonio Abondio a ; à QU
9 prägt wurde (Fig. 8), während das andere — ein Jeton aus der
(1538-1591), Conrad Bloc (gegen 1545 (2)-1602 oder danach) und Münzstätte Namur — an seinen Antritt im Jahre 1712 als Herzog
Adriaan Waterloos (1600-1684) (Fig. 4). Adriaen Rottermont, von Luxemburg und Graf von Chiny erinnert. Hervorzuheben ist
Silberschmied in Den Haag in der ersten Hälfte des XVII. Jh., ist ebenfalls die schöne Silbermedaille, welche von 1779 bis 1780 für
der Urheber von Medaillen mit den Bildnissen der Prinzen und die Theresianischen Gymnasien herausgegeben wurde, ein Werk
Heerführer Mauritz von Oranien-Nassau und Ernst von Mansfeld, ; y ; )
; von Th.-Victor van Berckel (Fig. 12).
Sohn des Gouverneurs (Fig. 3).
Auf drei Reihen angeordnet, werden die Medaillen vorgestellt, Während der holländischen Periode hatten die niederländischen
welche Bezug haben auf die Expansionspolitik Ludwig XIV., im Medaillen-zuweilen Bezug auf die Geschichte unseres Landes und
Zuge derer die Städte Diedenhofen (1643), Montmédy (1657) und an offiziellen Prämienmedaillen wurden in Luxemburg dieselben
Luxemburg (1684) eingenommen wurden. In der zweiten Reihe vergeben wie im Königreich. Als besonderes Beispiel darf die
(unter einem Vergrößerungsglas) bemerkt man die Details der schöne Silbermedaille hervorgehoben werden, die König-Groß-
Gravur auf der Rückseite eines Silberjetons der 1658 (dem Jahr herzog Wilhelm I. dem greisen Pfarrer von Nittel, Mathias
nach der Einnahme von Montm6&dy) geprägt wurde: rechts, von Mathieu, wegen besonderer Dienste überreichen ließ. Dieser
den Zinnen eines Turms des Bollwerks, stürzt sich der Luxembur- stammte aus Grevenmacher und hatte, mehr als siebzigjährig,
ger Löwe in den Abgrund (Fig. 5). Einen gewissen Ausgleich tatkräftig beim Bekämpfen des Großbrandes mitgewirkt, der seine
erfuhren die selbstgefälligen Medaillen Ludwigs XIV. durch Geburtsstadt am 18. November 1822 teilweise zerstörte. Hervor-
satirische Prägungen seiner Gegner. So z.B. durch die Silberme- zuheben ist ferner die nicht minder anziehende Medaille vom
daille, welche die Vereinigten Provinzen 1684, gelegentlich der Zeichenkursus des Athenäums für 1888-1889, welche von David
Einnahme von Genua und Luxemburg herausgaben (Fig. 7): hier van der Kellen graviert wurde und auf der Vorderseite das Porträt
sieht man den Monarchen mit dem Reichsapfel jonglieren, den er König-Großherzogs Wilhelm III. trägt. Sie ist dem Kunstmaler J.-
in unsicherem Gleichgewicht auf der Spitze seines Degens hält, Pierre Huberty (1870-1897) von Eich gewidmet.
was die Umschrift rechtfertigt: QUOD LIBET, LICET. (Was
beliebt, ist auch erlaubt). Die meisten der ausgestellten Stücke
(unter welchen sich mehrere Nachprägungen befinden), werden Unter den Medaillen der regierenden Dynastie ist eine sehr schöne
den besten Graveuren verdankt, welche die Taten des Königs in Prägung mit dem Porträt der Großherzogin Charlotte zu erwäh-
Erz gruben, z.B.: J. Dollin, J. Mauger, M. Molart, J. Roettiers nen, welche 1939 von dem in Bascharage tätigen Bildhauer Claus
und J. Roussel. Cito (1882-1965) geschaffen wurde. (Eine nach dem originalen
Gipsmodell angefertigte Bronzeplastik schmückt den Kaminman-
tel; es handelt sich dabei um ein Geschenk seitens der „Fraternelle
Luxembourgeoise de Bruxelles”.) Eine andere Medaille der
2 HERRSCHER Herrscherin, mit einem von dem belgischen Medailleur Joseph
. = . Witterwulghe modellierten Porträt, wurde im gleichen Jahr durch
An einer Auswahl von Herrschermedaillen läßt sich erkennen, Francois Wunsch in Diekirch geprägt (Fig. 22). Sehr wohlgelungen
daß man sich an ausländische Künstler wandte, wenn es darum ist übrigens auch die Medaille auf die zweite Jahresfeier der
ging, ein Porträt zu schaffen. Vor 1955 wurden in der Tat nur Übergabe der Macht (1966), ein Werk des belgischen Künstlers
wenige Porträtmedaillen von Luxemburger Künstlern angefertigt. Rene Cliquet.
97
3-4 VON NICOLAS ALEXIS GRÜN BIS ZUR FAMILIE und Stempelmatrizen beauftragt. Genau wie sein Vater war auch
WUNSCH VON DIEKIRCH Henri Wunsch ein sehr sorgfältiger Graveur; selbst den kleinsten,
. . € dem bloßen Auge unsichtbaren Details, widmete er größte Auf-
In Luxemburg ist die Ausarbeitung und die Herstellung von : ; LE :
Medaillen anfangs eng verbunden mit der Gravur von Siegel- und merksamkeit. ‚Die Sorge "Fa izision ist umso erstaunlicher als
Stempelmatrizen, etwas später auch mit der Anfertigung von 16 Eısenmatrizen ın allen Fällen, ohne Ausnahme, mn Handarbeit
Ordenszeichen mit dem Stichel graviert wurden. Aber keiner von ihnen war
: Forest und als es sich 1939 darum handelte, eine Medaille mit
Als erster Luxemburger Medailleur ist Nicolas Alexis Grün (1787- em Porträt der GroBherzogin Charlotte herauszugeben, wandte
1857) anzusehen, der von Beruf Graveur war. Er schnitt EU sich Francois Wunsch an den belgi schen Künstler Joseph Witter-
lich Stempel und wir kennen von ihm nur zwei Medaillen und ein wulghe, doch besorgte er selbst die Prägung in seinem Atelier in
Abzeichen, für die er die Modelle lieferte, nämlich: die Gedenk- Diekirch (siehe Vitrine 2) (Fig. 22).
médaille er Ecolo 00 tes Enfans ds Namur (1827), das Die Bedeutung der Medaillen der Familie Wunsch liegt besonders
fiée” (1828) und die Prämien n edaille der früheren Archäologi- in ihrer Beziehung zu den öffentlichen Feiern, den Ausstellungen
schen Gesellschaft (1856) (Fig. 16). Er ist auch der Urheber einer und EURE erben, denca SIE pneu ic sehr verbunden die ;
Ansicht der Stadt Luxemburg, die er nach einer Zeichnung von M ik die Fer € ch ke nan a d : So en C “a au R ;
Maison(n)et gravierte; sie befindet sich als Titelbild in der u rt und di “ace tik im Be: de port, ht bed: ar CEeN MaC-
Erstausgabe des „Luxemburger Wochenblatt” vom 7. April 1821. sport und die Gymnastik im Besonderen, Recht bedauerlich, daß
Als N.A. Grün im Alter von 70 Jahren verschied, führte François das Atelier von Francois Wunsch 1944, gegen Ende des Zweiten
Barth-Wahl (1806-1867) seine Tätigkeit als Medailleur fort. Zu Me tkrie8S zerstört wurde; das Schicksal des Spindelwerks ist
Lebzeiten seines Vorgängers war er bereits auf anderen Gebieten unDEKANNT,
der Gravierkunst tätig gewesen. Sicherlich hat er auch Stempelma-
trizen geschnitten, aber er ist besonders bekannt als Graveur der RE arr AN(PIERRE) MICH BIS ZU AUGUSTE
Prägestempel unserer ersten groBherzoglichen Scheidemünzen . .
(Ausgabe von 1854), er lieferte den größeren Teil der ersten Seit Beginn des XX. Jh. schufen einige Bildhauer, Kunstmaler
Luxemburger Briefmarken (die seit 1852 ausgegeben wurden), oder Zeichner gelegentlich einige wenige Medaillen.
sein Name ist auf eine luxemburgische Auszeichnung eingepunzt, |
aber wir kennen nur zwei Medaillen, die seine Signatur tragen: Von Jean(-Pierre) Mich (1869- nach 1920), einem sehr begabten
diejenigen der am 2. September 1862 und am 4. September 1864 in Bildhauer, ist nur eine einzige Medaille bekannt, die 1917 geprägt
Luxemburg abgehaltenen Gesang-Festspiele. wurde und das Porträt des Marschalls Joffre zeigt.
Seit 1872 kannte die Medaillenfabrikation einen ungeahnten Michel Haagen (1893-1943), Kunstschmied und Zeichner, fertigte
Aufschwung, dank Albert Wunsch (1834-1903) und, später, seinen 1928 das Modell an zur achteckigen Plakette der mit einem
Sôhnen Henri (1875-1959) und François (1868-1951), die alle drei Wettbewerb verbundenen Ausstellung der Handwerkskammer
in Diekirch als Goldschmiede, Juweliere und Graveure tätig von Luxemburg. Weiter wurden zwei Abzeichen nach seinen
waren. Da eine Medaillenmatrize von François Barth-Wahl durch Vorlagen ausgeführt.
Albert Wunsch nach einigen leichten Veränderungen wiederver-
wendet wurde, ist es nicht unmöglich, daß er die Werkzeuge seines Von 1930 bis 1932 modellierte Paul Kremer (1890-1974) eine
Vorgängers in seinen Besitz gebracht hatte. gewisse Anzahl von Medaillen, die meist als Gipse verblieben,
während einige als Unika in Bronze gegossen wurden. Wirklich
Von Albert Wunsch kennen wir 78 Medaillen und Abzeichen, von herausgegeben wurde z.B. die sehr schöne Medaille mit dem
Henri 44 und von Francois nur 4 mit Sicherheit. Alle Fabrikations- Brustbild unseres Nationaldichters Michel Rodange. Dieses Stück,
etappen, von der Idee bis zur Fertigstellung, erfolgten durch sie, aus patiniertem Bronzeguß, wurde 1932, anläßlich des 60. Jahres-
ebenso die Prägung mit dem schweren Spindelwerk. Die Familie tages der 1872 bei Joris gedruckten Erstausgabe des „Renert”
Wunsch hatte in der Tat ein bedeutendes Spindelwerk besessen, herausgebracht. Bei Gelegenheit dieses Ereignisses wurde am 26.
das einzige großen Ausmaßes, das je in Luxemburg funktionierte. Juni 1932 ein Monument nächst dem Stadthaus von Luxemburg
Darüber hinaus war die Firma ebenfalls mit der Herstellung eingeweiht; für diese Gelegenheit schuf Paul Kremer auch ein
verschiedener Ordens- und Ehrenzeichen, sowie amtlicher Siegel- sechseckiges Abzeichen.
22
Auguste Trémont (1892-1980), hervorragender Kunstmaler und EINEN Luxemburger Medailleur EINE völlig neue Arbeitsweise
Bildhauer, hat sich einen wohlverdienten Namen als Tierbildner darstellt. Die Qualität ihrer Werke wird durch den Umstand
gemacht. Die von ihm geschaffenen Medaillen sind wenig zahl- unterstrichen, daß dieselben zu einem großen Teil durch den
reich, aber von hoher Qualität. Die ausgestellten Stücke begreifen „Club Francais de la Medaille”, Paris, herausgebracht werden.
Abschläge in Silber (Unika) und Probeabschläge in Blei, welche
ein Geschenk seitens des Künstlers darstellen. Die meistverbrei- 8 VOM MODELL ZUR MEDAILLE
tetste seiner Medaillen ist diejenige, welche 1944 auf die Befreiung
geprägt wurde. Auf der Vorderseite zeigt sie den Luxemburger Die Herstellung der Medaillen erfordert nacheinander das Wirken
Löwen und auf der Rückseite eine schwungvolle Darstellung des eines Künstlers und handwerkliche Techniken. Man unterscheidet
berittenen Hl. Georg, den Drachen niederstechend (Fig. 23). zwei Hauptkategorien von Medaillen: die geprägte Medaille und
. die gegossene Medaille, die ein verschiedenes Aussehen besitzen.
6 JULIEN LEFEVRE
Die geprägte Medaille
Das Werk dieses 1907 geborenen Künstlers ist umfangreich und
begreift etwa 70 Medaillen (von denen eine Auswahl ausgestellt Die Idee, das Projekt, das Modell
ist), sowie mehrere Abzeichen und ein Ehrenzeichen, ohne von
seinen Arbeiten auf dem Gebiet der Malerei, der Zeichenkunst, Die Herstellung einer Medaille nimmt ihren Ursprung in der
der Gravur usw. zu sprechen. Was die Medaillen anbelangt, so zuweilen lange ausgereiften /dee des Künstlers. Im Falle einer
liegt hier der Schwerpunkt auf dem Sport und den Porträtdarstel- Porträtmedaille ist es wesentlich, daß er durch persönliche Kon-
lungen. In der Tat war es der Sport, von welchem er mehrere taktnahme das Wesen der Persönlichkeit, die er zu verewigen
Arten selbst ausübte, der Julien Lefèvre 1953 bewog, sein gedenkt, ergründen kann. Falls dies unmôglich ist, oder es sich um
Schaffen auf dem Gebiet der Medaillenkunst zu beginnen. einen Verstorbenen handelt, muB der Künstler danach trachten,
: die hauptsächlichsten Charakterzüge der Persônlichkeit zu erfas-
Ohne Ubertreibung kann behauptet werden, daB er der Luxem- sen und sich, gegebenenfalls, einen Begriff von ihrem Wirken
burger Sportmedaille, die seit Jahrzehnten ohne eigentliche Neu- machen, mangels dessen seine Arbeit steif und unbeseelt wirken
schôpfung dastand, Erneuerung brachte. Was die Porträtmedail- wird. Nachdem er die Persönlichkeit in ihren verschiedenen
len anbelangt, so gab es nur sehr wenige von Luxemburger Dimensionen begriffen hat, geht der Künstler daran, die Idee in
Künstlern geschaffene, bevor sich Julien Lef&vre dieser Kunst eine Zeichnung umzusetzen, ein Vorgang der sich zuweilen öfters
zuwandte. Wegen der Qualität seiner Modelle erlangte er Aner- wiederholt. Es handelt sich dabei um die Projekte, von denen der
kennung als einer der besten im belgisch-luxemburgischen Raum Künstler das beste zurückbehält, um es plastisch in Modellierpaste
tätigen Porträtisten. Seine Signatur ist gewöhnlich vom Buchsta- (Plastilin) oder Tonerde auszuführen, vermittels Modelliergeräten
ben N begleitet, welcher seine Gemahlin, Madame Nina Lefèvre, von verschiedenen Formen. Nachdem diese wesentliche Arbeit
bezeichnet; es handelt sich um eine Ehrerbietung seitens des zur Zufriedenheit des Künstlers ausgefallen ist, wird dieses Modell
Künstlers. durch einen Former in Gips abgegossen, zuerst als Hohlform,
dann als Relief. Dieses geht an den Künstler zurück, der ihm den
Alle ausgestellten Stücke wurden vom Künstler dem Museum letzten Schliff verleiht. Anschließend wird es der Prägeanstalt
geschenkt. übermittelt; es kann sich dabei um eine Münzstätte oder um eine
private Firma handeln. Dort wird die erste Arbeit darin bestehen,
den Gips in ein außerordentlich hartes, synthetisches Harz (Aral-
7 CHARLOTTE ENGELS dit) umzuformen, in Hinsicht auf die mechanische Reduzierung
des Werkes vermittels der Reduktionsmaschine.
In ihrem Atelier in Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) widmet
sich Charlotte Engels (1920 in Luxemburg geboren) der Bildhaue- Wie seit alters her, gravieren gewisse Medailleure heute noch die
rei, der Malerei und der Medaillenkunst. Auf letzterem Gebiet Stahlmatrizen (die „Stempel”) mit dem Stichel. Es handelt sich bei
sind ihre Schöpfungen etwa 30 an der Zahl. Ihre Vorliebe gilt den dieser Kunst um die sogenannte Hohlgravur. Der Künstler kann
Porträts und, darüber hinaus, befaßt sie sich mit Versuchen neuer auch den Stahl positiv schneiden. Es entsteht dann eine Punze, die
Ausdrucksformen. Die Künstlerin weiß denn auch auf glückliche anschließend in einen andern Stahlblock abgesenkt wird, zwecks
Art das Figurative mit dem Abstrakten zu verbinden, was für Erstellung der (negativen) Matrize.
2
Die Reduktionsmaschine Abschließende Behandlung
Seit Ende des XIX. Jh. erlaubt die Reduktionsmaschine die Nach der Prägung und der Abdrehung wird die Medaille gewöhn-
mechanische Gravierung der Stahlblocks nach einem in Kunstharz lich „patiniert”. Sie kann auch durch Elektrolyse vergoldet oder
oder Bronze abgeformten Gipsmodell. Der Durchmesser des versilbert werden.
Modells beträgt ein Vielfaches der zu prägenden Medaille.
In den Verkauf gelangt die Medaille erst nach einer Qualitätskon-
Die Reduktionsmaschine ähnelt im wesentlichen dem Pantogra- trolle und, zuweilen, dem Einpunzen des „Meisterzeichens”. Dies
phen. Zur rechten Seite folgt ein Stift den Unebenheiten des ist z.B. der Fall bei der Pariser Münze und bei verschiedenen
Modells, welches sich langsam dreht. Gleichzeitig wird zur linken privaten Prägeanstalten.
Seite durch den Druck des Ubertragungsarms das reduzierte Bild
durch eine Fräse positiv in den Stahlblock gearbeitet, wodurch Die GuBmedaille
eine Punze entsteht, vermittels welcher durch Absenkung in einen
andern Stahlblock die (negative) Matrize hergestellt wird, welche Nach diesem Verfahren werden Medaillen seit der Renaissance
zur Prägung der Medaillen dienen wird. hergestellt. Damals schnitt der Künstler sein Modell positiv in
Stein (,Speckstein”) oder Holz (meist Buchsbaum), oder model-
lierte es in Wachs, in der GrôBe der auszuführenden Medaille. In
Der Probeabschlag unserer Zeit modelliert der Künstler sein Werk in Lehm oder
Plastilin. Beide Seiten werden einzeln ausgeführt, dann abgegipst,
Mit dem auf diese Weise hergestellten Stempelpaar, auch „Ar- erst als Hohlform, von dieser dann als Relief.
beitsmatrize” genannt, wird vor der Härtung ein Probeexemplar in . . . | . . .
einem weichen Metall, dem Blei, geprägt. Dasselbe wird dem Die Arbeit des Gießers besteht darin, die beiden Gipse genau
Künstler vorgelegt, der in diesem Stadium noch letzte, geringfügi- gemäß der auszuführenden Medaille zusammenzufügen. Der Guß
ge Änderungen vorschlagen kann, welche durch den Graveur der erfolgt meist in einem Model aus gepreßtem Sand. Die Medaille
Prägeanstalt ausgeführt werden. kann vom Künstler durch Ziselierarbeit fertiggestellt werden.
Diese Technik erfreut sich wieder wachsender Beliebtheit, jetzt,
Die Prägung da zahlreiche Künstler, auf der Suche nach neuen Ausdrucksfor-
men, die Medaillenkunst revolutioniert haben, indem sie von den
Die Prägung der Medaillen erfolgt auf Schrötlinge, die aus klassischen Formen und Reliefs abgewichen sind. Hierbei kommt
Metallstreifen herausgestanzt werden, deren Dicke auf Grund der der Patina eine große Rolle zu.
Stärke des Reliefs berechnet wird. Vor der Prägung werden die
Schrötlinge ausgeglüht und gereinigt. Geprägt wird der Schrötling
in kaltem Zustand, vermittels der Friktionspresse, der Schraub- Neunzehn Photographien, welche als Fries über den Vitrinen
presse oder der hydraulischen Presse, entsprechend deren Druck- angebracht sind, illustrieren den vorhergehenden Text, indem sie
kraft und des zu prägenden Medaillentyps. die verschiedenen Apparate und Etappen der Medaillenfabrika-
tion in der Pariser Münze darstellen:
Die Herstellung einer Medaille bedarf mehrerer Arbeitsgänge, da
das Relief, wegen seiner Erhabenheit, bei einmaliger Prägung \ Fassade der Pariser Münze.
nicht voll abgedruckt werden kann. Zwischen den wiederholten Gravieratelier.
Prägungen wird das Metall in einem Laufbandofen wieder ausge- Hohlgravierung.
glüht und zwar unter atmosphärischen Bedingungen die eine Reliefgravierung.
Oxydierung verhindern. Medaillenatelier.
Bei der Ringprägung wird der Schrôtling in einem stählernen Reif Reduktionsmaschine.
gehalten, welcher dem Rand der Medaille seine endgültige Form Reduktionsmaschine.
gibt. Hingegen wird das Metall bei der ringlosen Prägung nicht Friktionspresse.
zurückgehalten. Die so geprägten Medaillen haben einen unregel- ; Elektropneumatische Presse.
mäßigen Rand, der maschinell abgedreht wird. 10. Das große Spindelwerk (Ringprägung).
€
11. Elektropneumatische Presse (Ringprägung). rie-Bataillons. und Michel Pfeiffer, der früher beim belgischen
12. Hydraulische Presse (ringlose Prägung). Militär gedient hatte, in Luxemburg den Cercle Grand-Ducal
13. Hydraulische Presse (ringlose Prägung). d'Escrime et de Gymnastique”.
14. Abdrehung der Medaillen.
iS. Sand-Wasser-Scheuerung. Die ausgestellten Stücke wurden unter den Medaillen dieser
16. Auftragung der Patina. Gesellschaft ausgewählt, welche von derselben dem Museum
17. Vollendung der Patina. geschenkt wurden, um ihre Erhaltung zu gewährleisten. Diese
18. Vergoldung durch Elektrolyse. Medaillen, welche von 1880 bis 1926 datieren, erlauben es, die
19. Emaillierung. internationale Tätigkeit dieser Gesellschaft darzulegen.
Diese Photographien werden der „Administration des Monnaies 1. DER „TROPHEE NATIONAL
et Medailles”, 11, quai de Conti, Paris, verdankt, welche auch Der durch ministeriellen Beschluß vom 9. August 1951 geschaffe-
einen Text veröffentlicht hat, der im Vorhergehenden teilweise ne „Trophee National” ist den Preisträgern der jährlichen Ama-
wiedergegeben wurde. teur-Landesmeisterschaften vorbehalten, welche auf höchster
Die in der Vitrine 8 ausgestellten Modelle, Matrizen und Medail- gemäß durch 2 10 de RCE gene hm en ‚Sportverbände
len wurden dem Museum von ihrem Urheber, Herrn Julien Verbände und in den im Programm der offiziellen internationalen
Lefèvre, geschenkt. Die Matrizen und Medaillen wurden in der Meisterschaften zugelassenen Sportarten organisiert werden. In
Brüsseler Münze hergestellt. jeder Sportart erhalten die an erster, zweiter und dritter Stelle
Klassierten eine Medaille in vergoldeter Bronze, in versilberter
9 AUSGABEN DES „CLUB FRANCAIS DE LA ME- Bronze, beziehungsweise in Bronze (von 1951/52 bis 1959 handelte
DAILLE” es sich um vergoldetes Silber, Silber oder Bronze). Dieselbe
Medaille, von größerem Durchmesser, wird seit 1959 den Mann-
Dem in der Pariser Münze domizilierten CFM kommt eine schaften zuerkannt, welche bei Mannschaftsmeisterschaften, die
erstrangige Stellung zu als Editionszentrum von Kunstmedaillen, außerhalb der individuellen Wettkämpfe in den gleichen Sportar-
mit internationalem Charakter. ten veranstaltet wurden, die drei ersten Plätze belegten. Die erste
Medaille wurde für das Jahr 1951/52 geschaffen.
Die ausgestellten Stücke bieteh eine Auswahl, welche die ver- Ru ; N
schiedenen Tendenzen zeigt, denen sich Künstler verschrieben 12 DIE .SOCIETE DE GYMNASTIQUE DE BONNEVOIE
haben wie: Hans Bellmer, Bénédicte Charpentier-Villain, Ray- n , . .
mond Corbin, Robert Couturier, Jean-Pierre Demarchi, Jacques Gegründet wurde diese Gesellschaft im Juli 1884. Genau wie der
Despierre, Therese Dufresne, Emile Gilioli, Etienne Hajdu, „Cercle Grand-Ducal d’Escrime et de Gymnastique . schenkte sie
Abram Krol, Louis Leygue, Claude Schürr, Roger Vieillard und ihre Medaillen dem Museum, um sie dort versorgt zu wissen.
Volti. Andere Gesellschaften folgten diesem Beispiel. mit demselben
Zweck.
je Vitrine i itte i vor lten, von
Die M Une ae aie ee Gruppen orbehalten Die ausgestellten Stücke — eine Auswahl aus der Periode 1886 bis
1911 — zeugen von der großen Tätigkeit dieser Gesellschaft, nicht
nur auf Landesebene, sondern ebenfalls im Ausland.
10 DER „CERCLE GRAND-DUCAL D’ESCRIME ET DE
GYMNASTIQUE” 13 DER ,CERCLE AGRICOLE ET HORTICOLE DU
GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG”
Eine erste Gymnastik-Gesellschaft wurde 1849 in Luxemburg
unter dem Namen „Turnverein” gegründet. Sie änderte später Diese Gesellschaft entstand am 20. August 1853 in Luxemburg,
ihren Namen in „Societe de Gymnastique” um und ihre Tätigkeit infolge einer Spaltung, die wegen politischer Meinungsverschie-
flaute nach 1860 ab. Im August 1879 gründeten Philippe Polfer, denheiten im Innern der Société Royale Agricole du Grand-
früherer Feldwebel und Waffenmeister des Luxemburger Infante- Duché de Luxembourg” (gegründet am 8. Oktober 1846) erfolet
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war. Gemäß dem Gesetz vom 27. März 1900 wurde der Cercle” ten zeugt, die große Industrien hier zu verzeichnen haben, sondern
Später a pro Agricole et ducs En XemDOUTECOIS Kimbe- sun DE ab man in Berg auf die industne ne Fähigkeit der
annt. Während die „Societe” ihre Ausstellungen und Wettbewer- uxemburger beruhigt sein kann, was die Zukunft anbelangt.”
be in mehreren großen Städten des Landes organisierte, veranstal- Dieselbe Zeitung wird etwas später die gesamte Liste der Preisträ-
tete der „Cercle” die seinigen nur in der Stadt Luxemburg, außer ger veröffentlichen, an die ich verteilt wurde; aus ihr geht hervor,
in 1883, als er bei der allgemeinen Ausstellung von Ettelbrück daß ich 13mal in „vergoldetem Silber”, 16mal in „Silber” und
mitwirkte. 33mal in Bronze verliehen wurde,
Ausgestellt ist eine Auswahl von Medaillen, die durch den Als hochoffizielle Medaille hatte ich Anrecht auf das gekrönte
„Cercle” selbst ausgegeben wurden und von solchen, die dem Landeswappen, das meine Vorderseite ziert. Meine Rückseite
„Cercle” bei seiner Beteiligung an Ausstellungen im Ausland trägt, inmitten eines doppelten Lorbeer- und Eichenkranzes, die
übergeben wurden. Widmung an: ,MICHEL Frères à Luxembourg”, denen eines
Eve EE meiner 16 ,Silber”-Exemplare (in Wirklichkeit versilberte Bron-
(Zwischen den Fenstern sieht man das Diplom des Cercle” für ze) zuerkannt worden war. Es handelt sich um Pierre, Jean und
seine Ausstellung vom 22. bis 29. Juli 1891, ausgestellt auf: M. Jacques Michel, Inhaber der Hutfabrik „Au chapeau géant”
Klopp à Limpertsberg, pour ses begonia bulbeux und mit der (,Zum Riesen-Hut”), Beaumont-Stra8e 11 & 13 in Luxemburg-
entsprechenden Medaille in versilberter Bronze eingerahmt). Stadt, wo sie ihr Gewerbe von ca. 1830 bis nach 1886 betrieben.
Die Dokumente, welche mich in der Vitrine begleiten, veran-
schaulichen verschiedene Aspekte des Gewerbes. So enthält z.B.
14 SILBERNE TABAKSDOSEN der dicke, zum Jahr meines Entstehens aufgeschlagene Band, die
. . : Abschriften der Geschäftspapiere von 1845 bis 1856, sowie zahlrei-
Neun silberne Tabaksdosen, aus dem Besitz des früheren Staats- che Muster von Borten und anderen Stoffverzierungen. Unter den
ministers Paul Eyschen, sind mit Deckeln versehen, in welche je . se ;
. . a . . an , weiteren Dokumenten sei ein vom 29. Januar 1859 datierter
eine Silbermedaille eingelassen ist, mit dem Bildnis von: Napoleon the £eli
I. (1 Stück, Nachguß). Wilhelm L (1 St.). Wilhelm IL. (1 St.) Geleitbrief nach Nancy hervorgehoben, der den handschriftlichen
ei ; gui 1 SOIT Ur 7 Namenszug des damaligen Staatsministers und Regierungspräsi-
Wilhelm II. (1 St.), Heinrich & Amalia (1 St.), Adolf von Nassau d ‘ ‘ ù ;
| ‘ . e enten Mathias Simons trägt . . . ferner eine am 18. Februar 1887
(3 St., davon ein Probeabschlag in Gold einer Münze) und ‘ ‘ e
: eu: von Jean Michel an seinen Bruder Georges in Metz ausgestellte
Wilhelm von Nassau (1 St.). Letztere wurde in Silber gegossen, ; atoli shni
, . Rechnung, in welcher zusätzlich das Begräbnis Hw. Adames,
nach einem Gipsmodell, welches 1908 durch den Luxemburger Bischofs von Luxemburg. geschildert wird: „Hw. Adames ist am
Bildhauer Pierre Federspiel modelliert worden war. 5,8 ee ctern À ;
vergangenen Sonntag gestorben. Er wurde gestern in der Glacis-
Kapelle beigesetzt. Der Leichenzug und die Totenämter waren
fast so pompös wie bei der Bestattung des Prinzen (Heinrich der
15 EINE MEDAILLE ERZAEHLT... Niederlande). Die ganze Stadt war zur Trauer beflaggt. Der
w reichen L 0 Keichenwagen Lorie Kiasse war vierSpänniß. Anwesend waren er
as uns an zahlreichen Luxemburger Medaillen am meisten ischoït von Metz, derjenige von !rier, der Nuntius von Den
interessiert, ist ihr Zeugnis als Dokumente des Gesellschaftslebens Haag, sowie andere Persönlichkeiten und fast alle Pfarrer des
früherer Zeiten. Unter diesem Gesichtspunkt hat die hier vorge- Landes. Der Trauerzug dauerte von 11.30 bis 14.00 Uhr”.
stellte Medaille eine Menge zu erzählen:
Ich möchte auch auf das Heft hinweisen, in dem das Gesamtinven-
„Vom großen Medailleur Charles Wiener graviert, erfolgte meine tar zum 15. April 1886 verzeichnet ist, weil es sehr wertvoll für den
Prägung bei Gelegenheit der ersten internationalen Gewerbe- und Spezialisten ist, der dort die komplette Aufzählung des Hand-
Kunstausstellung, die vom 24. August 1852 bis in den September werkszeugs und der Stoffe (chemische und andere) findet, die zur
desselben Jahres im Athenäum von Luxemburg stattfand. Zu Herstellung von Hüten gebraucht wurden.
diesem Ereignis schreibt der Courrier du Grand-Duche de Luxem-
bourg: Aber die Neugierde der Öffentlichkeit ist sehr erregt, Die beschriebenen Beispiele erlauben es, sich ein Bild davon zu
berechtigterweise. durch eine Gewerbeausstellung. die erste die- machen, welch reichhaltige Quelle von Auskünften die mich
ser Art bei uns. welche nicht nur von den bedeutenden Fortschrit- umgebenden Dokumente für den Forscher ausmachen .. ”
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Fig. 1 — XVI s.: Le triomphe de la Justice.
Artiste: ? (Renaissance flamande). Fonte de bronze, 62 x 123 mm.
Der Triumph der Gerechtigkeit.
Fig. 2 — 1537: Charles Quint, empereur (1506-1555).
Artiste: Hans Reinhart der Altere. Fonte de bronze, 64 mm.
Kaiser Karl V. (1506-1555).
r
Fig. 3 — 1620: Ernest, ,prince” et comte de Mansfeld (1580-1626).
Artiste: Adriaen Rottermont. Argent (fonte ciselée), 47 mm.
Ernst, ,Prinz” und Graf von Mansfeld (1580-1626).
Fig. 4 — 1647: Léopold Guillaume, archiduc d’Autriche, gouverneur général des Pays-Bas (1647-1656).
Artiste: Adriaan Waterloos. Argent, 47 mm.
Leopold Wilhelm, Erzherzog von Osterreich, Generalgouverneur der Niederlande (1647-1656).
Fig. 5 — 1658: Prise de Montmédy par les troupes de Louis XIV (1657).
Artiste: ? Argent, 27,5 mm (jeton).
Einnahme von Montmédy durch die Truppen Ludwigs XIV. (1657).
Fig. 6 — v. 1680: Guillaume III, prince d’Orange, comte de Nassau et de Vianden (1650-1702), roi d’Angleterre et d’Écosse
(1689-1702).
Artiste: ? Argent, 37 mm.
Wilhelm III, Prinz von Oranien, Graf von Nassau und von Vianden (1650-1702), Kônig von England und Schottland (1689-
1702).
Fig. 7 — 1684: Médaille satirique sur Louis XIV, à propos de la prise de Luxembourg.
Artiste: ? Ed.: Provinces-Unies. Argent, 59 mm.
Satirische Medaille auf Ludwig XIV., gelegentlich der Einnahme von Luxemburg (1684).
Fig. 8 — 1692: Maximilien-Emmanuel de Bavière, sur sa nomination de gouverneur général des Pays-Bas espagnols.
Artiste: Georg Hautsch. Argent, 35 mm.
Maximilian-Emmanuel von Bayern, auf seine Ernennung zum Generalgouverneur der spanischen Niederlande (1692).
Fig. 9 — + 1700: Sigismond, empereur (1419-1437)
Artiste: Daniel Sigmund Dockler. Argent, 47 mm.
Kaiser Sigismund (1419-1437).
Fig. 10 — 1706: John Churchill, duc de Marlborough (1650-1722).
Artiste: Georg Hautsch. Argent, 37 mm.
John Churchill, Herzog von Marlborough (1650-1722).
Fig. 11 — 1“ moitié du XVIII s.: François-Henri, duc de Montmorency-Bouteville, maréchal de France (dit ,Le Maréchal de
Luxembourg” et ,Le Tapissier de Notre-Dame”) (1628-1695).
Artiste: Jean Dassier. Cuivre, 28,2 mm (jeton).
Der Herzog von Montmorency-Bouteville (1628-1695).
Fig. 12 — 1778: Médaille des collèges Thérésiens (classes de grammaire au collège de Luxembourg).
Artiste: Théodore-Victor van Berckel. Argent, 30-35 mm.
Medaille der Theresianischen Gymnasien (1778)
Fig. 13 — 1830: Guillaume I“, roi des Pays-Bas, grand-duc de Luxembourg (1815-1840).
Artiste: ? Argent, 42,5 mm.
Wilhelm I., König der Niederlande, Großherzog von Luxemburg (1815-1840).
Fig. 14 — 1849: Guillaume II, roi des Pays-Bas, grand-duc de Luxembourg (1840-1849), sur son décès.
Artiste: Johannes Petrus Schouberg. Bronze, 65 mm.
Wilhelm II., König der Niederlande, Großherzog von Luxemburg (1840-1849), auf seinen Tod.
Fig. 15 — 1853: Mariage du prince Henri des Pays-Bas, lieutenant-représentant du roi grand-duc Guillaume ITI (1850-1879),
avec la princesse Amélie de Saxe-Weimar.
Artiste: Johannes Philippus Mathias Menger. Argent, 48 mm.
Heirat des Prinzen Heinrich der Niederlande und der Prinzessin Amalia von Sachsen-Weimar (1853).
Fig. 16 — 1856: Guillaume III, roi des Pays-Bas, grand-duc de Luxembourg (1849-1890). Médaille de la Société
Archéologique, Luxembourg.
Artiste: Nicolas Alexis Grün. Cuivre doré, 52 mm.
Wilhelm II., König der Niederlande, Großherzog von Luxemburg (1849-1890). Medaille der Archäologischen Gesellschaft,
Luxemburg (1856).
Fig. 17 — 1876: Inauguration, au parc municipal de Luxembourg, du monument en l’honneur de la princesse Amélie, décédée
à Walferdange en 1872.
Artiste: Albert Wunsch. Bronze, 56 mm.
Einweihung, im Stadtpark von Luxemburg, des Monumentes zu Ehren der 1872 in Walferdange verstorbenen Prinzessin
Amalia (1876).
Fig. 18 — v. 1880: Faïencerie Villeroy & Boch, Luxembourg-Septfontaines. Médaille pour 25 ans de service.
Artiste: Ludwig Christian Lauer G.m.b.H., Nürnberg/Berlin. Argent, 50 mm.
Steingutfabrik Villeroy & Boch, Luxemburg-Septfontaines. Medaille für 25 Jahre treue Dienste (gegen 1880)
Fig. 19 — 1891: 74° anniversaire de naissance du grand-duc Adolphe de Nassau (1890-1905).
Artiste: W. Meyer. Ex.: W. Beyerbach. Cuivre doré, 36 mm.
74. Geburtstag des Grofherzogs Adolf von Nassau (1890-1905).
Fig. 20 — 1899: Luxembourg-Ville, 25° anniversaire de l’Union Dramatique.
Artiste: Albert Wunsch. Vermeil, 52 mm.
Luxemburg-Stadt, 25-Jahrfeier der , Union Dramatique” (1899).
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Fig. 21 — 1903: Luxembourg-Ville, concours d’étalages à l’occasion de l'inauguration du pont Adolphe.
Artiste: Henri Wunsch. Bronze doré, 57 x 57 mm.
Luxemburg-Stadt, Wettbewerb für Schaufensterdekoration bei Gelegenheit der Einweihung der Adolf-Brücke (1903).
Fig. 22 — 1939: Grande-duchesse Charlotte (1919-1964). Fête du Centenaire de l’Indépendance.
Projet et frappe: François Wunsch. Modelage: J. Witterwulghe. Bronze, 65 mm.
Grofherzogin Charlotte (1919-1964). Jahrhundertfeier der Unabhängigkeit (1939).
Fig. 23 — 1944: Médaille de la Libération: St Georges terrassant le dragon.
Artiste: Auguste Trémont. Argent, 46 mm.
Medaille auf die Befreiung Luxemburgs: St. Georg, den Drachen niederstechend (1 944).
Fig. 24 — v. 1960: George S. Patton Junior, général américain (Remembrance-Day, Ettelbruck).
Artiste: Julien Lefèvre. Ex.: Monnaie de Bruxelles. Bronze, 70 mm.
General George S. Patton Junior.
Fig. 25 — 1963: Millénaire de la Ville de Luxembourg. Médaille officielle (d’après une oeuvre du peintre anglais William
Turner).
Artiste: J.N. Lefèvre. Ex.: Monnaie de Bruxelles. Bronze patiné, 70 mm.
Offizielle Medaille auf die Jahrtausendfeier der Stadt Luxemburg (1963).
Fig. 26 — 1972 (refrappe): Médaille d’hommage de la Caisse d’Épargne de l’État, Luxembourg.
Artiste: Charlotte Engels. Ex.: Monnaie de Paris. Bronze, 68 mm.
Medaille der Staatssparkasse, Luxemburg (1972, Nachprägung).
Fig. 27 — 1975: Fondation Culturelle Européenne. Comité National Finlandais. Promotion de l’idée Européenne.
Projet: Marie-Paule Greisen. Modelage: Eila Hiltunen. Ex.: Oy Tillander, Helsinki. Bronze (fonte), 70 mm.
Fôrderung des Europäischen Gedankens.
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Fig. 28 — 1980: 150* anniversaire de la pose de la première pierre de l’Hôtel de Ville de Luxembourg.
Artiste: Mme E. Étienne (née Huguette Heldenstein). Ex.: Monnaie de Bruxelles. Argent patiné, 70 mm.
150. Jahrestag der Grundsteinlegung zum Stadthaus in Luxemburg (1980).